RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE ENTRE EPIC ET GOOGLE

La société Epic espère que le tribunal approuvera plusieurs mesures qu’elle a précédemment soumises, et contre lesquelles Google s’est opposé, affirmant qu’elles étaient excessives et préjudiciables à la vie privée, à la sécurité et à l’expérience globale des consommateurs. Le juge James Donato a entendu les témoignages des deux parties et a laissé entendre dans quelle direction il penchait.

REMÈDES SOUHAITÉS PAR EPIC

Donato a critiqué certains des remèdes proposés par Epic, les jugeant "imprécis et trop vagues", mais a reconnu que Google devra apporter des changements qu’il n’apprécie pas, bien que peut-être pas autant que ce qu’espère Epic. Il a souligné que Google, en tant que monopole illégal, devra payer des pénalités, mais que l’objectif est de favoriser la concurrence en nivelant le terrain de jeu.

JUGEMENT SUR LE MONOPOLE DE GOOGLE

Donato a également critiqué les tentatives de Google de peindre un "monde terrifiant de chaos" si les remèdes proposés étaient appliqués aux marchés des magasins d’applications. Il a affirmé qu’il n’adhère pas à cette vision apocalyptique et a souligné que les lois anti-trust doivent être respectées, même si cela nécessite une nouvelle approche.

IMPACT SUR LES CONSOMMATEURS ET LES ENTREPRISES

Le juge n’a pas été convaincu par l’argument de Google selon lequel les changements proposés seraient néfastes pour les consommateurs et les entreprises. Il a souligné que le progrès implique parfois des ajustements et que les craintes exprimées par Google ne sont pas fondées.

SUGGESTIONS DE REMÈDES PAR EPIC

En prévision de l’audience de jeudi, Epic a présenté un document de 16 pages contenant des propositions de remèdes qu’elle estime nécessaires pour Google suite à la décision anti-trust, notamment l’interdiction pour Google de bloquer les magasins d’applications et les systèmes de facturation alternatifs, ainsi que de partager les revenus de Google Play avec les opérateurs et fabricants de téléphones.