L’accord mettant fin à la grève du Screen Actors Guild est entré dans sa dernière étape.

## Le SAG-AFTRA conclut un accord provisoire mettant fin à la grève des acteurs à Hollywood

Le Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists (SAG-AFTRA) a conclu un accord provisoire avec les dirigeants des studios hollywoodiens, mettant ainsi fin à la grève des acteurs, qui a duré 118 jours. Hier, le SAG-AFTRA a annoncé que son conseil national avait approuvé l’accord, par un vote de 86 % contre 14 %, et a recommandé aux membres du syndicat de le ratifier.

## L’accord en attente de la ratification des membres du syndicat

L’accord est toujours techniquement en attente jusqu’à ce que le vote des membres du syndicat soit dépouillé le 5 décembre, bien que le syndicat affirme que certaines de ses caractéristiques entreront en vigueur pendant le processus de ratification, telles que certaines augmentations de salaire. Le SAG-AFTRA a offert un résumé de l’accord dans son annonce.

## Soutien mitigé pour l’accord au sein du conseil national

L’accord a suscité un soutien mitigé au sein du conseil national, avec un taux de 86 % qui n’était pas aussi élevé que prévu, selon un rapport de Deadline. Il n’était pas clair non plus combien de membres ont voté contre en raison du système de vote du syndicat.

## Négociations longues et difficiles avant l’accord

Drescher a discuté des négociations prolongées qui ont précédé l’accord lors d’une conférence de presse hier. Elle a détaillé les allers-retours qui ont vu l’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision refuser continuellement les demandes du syndicat. Elle a déclaré que les studios “ont entendu dire qu’il fallait agir, sinon cela ne se terminerait pas bien. Ils ont donc travaillé en interne pour trouver une sorte de modalité” qui conviendrait à tous les studios – la structure de bonus.

## Un compromis nécessaire pour parvenir à un accord

Drescher a poursuivi en disant que bien que le syndicat “sache que cela n’allait pas accomplir ce que nous devions accomplir”, elle a dû “envisager la possibilité que cela fonctionne si nous voulions accéder à une autre source”. En fin de compte, elle a déclaré: “Ce qui importait, c’est que nous ayons eu accès à une autre source et c’est le cas. J’ai dû … envisager cela et ne pas laisser le parfait être l’ennemi du bien”.

Sources: theverge.com, deadline.com, youtube.com