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American Airlines paiera pour enterrer 10 000 tonnes de CO2 sous terre.

# DEAL AMERICAN AIRLINES SIGNE UN ACCORD POUR CAPTURER 10 000 TONNES DE CO2 SOUS TERRE

American Airlines a signé un accord pour piéger 10 000 tonnes de dioxyde de carbone sous terre. Cela fait partie des plans de la compagnie aérienne visant à limiter la pollution causant le changement climatique, et cela marque le premier accord majeur pour la start-up Graphyte soutenue par Bill Gates, qui développe une technologie de pointe pour lutter contre le problème.

Des start-ups similaires vendent des services à de grandes marques qui souhaitent réduire une partie des émissions de chaleur de la planète qu’elles libèrent dans l’atmosphère. Elles développent une technologie qui filtre le CO2 de l’air ou de l’eau de mer – un équipement si coûteux qu’il n’a pas été en mesure de se développer suffisamment pour réduire de manière significative les émissions de carbone.

Graphyte est unique car elle repose sur un processus en apparence simple pour stocker définitivement le carbone sous terre, rendant sa stratégie beaucoup plus abordable que ses concurrents. Avec American Airlines comme premier client, Graphyte a une chance de prouver si sa technologie peut surmonter les défis auxquels sont confrontés les autres systèmes de crédits carbone.

Graphyte affirme qu’elle peut capturer le carbone pour le modique prix de 100 dollars par tonne. Pour comparaison, la plus grande usine de captage de dioxyde de carbone en activité aujourd’hui capture du CO2 pour des entreprises, dont Microsoft, Stripe et Shopify, pour environ 600 dollars la tonne. Compte tenu du fait qu’American Airlines a produit l’équivalent de 49 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone en 2022, on peut voir comment les coûts de retrait du carbone peuvent augmenter.

Les initiés de l’industrie citent souvent 100 dollars la tonne comme objectif pour rendre la technologie de retrait de carbone suffisamment abordable pour être mise à l’échelle. Comment Graphyte a-t-elle atteint cet objectif ? Elle prétend utiliser significativement moins d’énergie que ses concurrents. Le fonctionnement des machines qui aspirent le CO2 de l’atmosphère ou des océans tend à utiliser beaucoup d’électricité, un problème qui fait grimper les coûts et peut même limiter leurs bienfaits pour le climat sans accès à une quantité suffisante de sources d’énergie propre.

Graphyte adopte une tactique totalement différente, qu’elle appelle le moulage de carbone. Essentiellement, il s’agit d’une façon de momifier la matière végétale, en l’empêchant de pourrir, ce qui libérerait autrement du dioxyde de carbone que les plantes ont absorbé lorsqu’elles étaient vivantes grâce à la photosynthèse. L’entreprise commence par collecter de la biomasse, qui, dans ce cas, est un déchet de l’agriculture et de la production de bois. Ensuite, elle sèche le matériau végétal, empêchant la décomposition en éliminant toute humidité et microbes. Ensuite, la biomasse est soigneusement compactée en briques et enveloppées dans ce que Graphyte dit être “une barrière imperméable, respectueuse de l’environnement, pour garantir que la décomposition ne recommence pas”. Enfouissez ces briques sous terre, et Graphyte dit qu’elle peut stocker le dioxyde de carbone que ces plantes ont absorbé pendant leur vie pendant mille ans.

Le premier déploiement commercial de cette méthode pour American Airlines aura lieu dans l’usine de Graphyte à Pine Bluff, Arkansas. L’entreprise bénéficie également du soutien financier de Breakthrough Energy Ventures, la société d’investissement de Gates pour le climat.

L’accord prévoit que Graphyte capture et stocke 10 000 tonnes de carbone pour American Airlines d’ici 2025, avec des crédits de retrait de carbone émis pour représenter chaque tonne de carbone retirée. Ces crédits ressemblent à des compensations carbone similaires liées aux forêts ou aux programmes de plantation d’arbres, des programmes qui ont été critiqués pour ne pas avoir entraîné de réductions réelles des émissions de gaz à effet de serre dans le monde réel.

De plus, ce n’est pas utile pour une entreprise de compter uniquement sur la capture de dioxyde de carbone pour lutter contre le changement climatique. Même à 100 dollars la tonne, il devient excessivement cher de tenter de capturer ou de compenser des dizaines de millions de tonnes de pollution par CO2 chaque année. Et la science est claire : des tactiques comme le retrait du carbone ne sont qu’un complément au véritable remède contre le changement climatique : empêcher la pollution en premier lieu en abandonnant les combustibles fossiles et en se tournant vers les énergies propres. De son côté, American Airlines travaille également sur la transition vers des carburants aériens durables et même sur la réduction des traînées de condensation des avions qui exacerbent le réchauffement climatique.

Retrieved from: prnewswire.com

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Written by Barbara

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