in

Une éclipse partielle du Soleil sera visible partout en France le 25 octobre



Évènement cosmique à ne pas manquer le mardi 25 octobre : une éclipse partielleéclipse partielle du SoleilSoleil. Celle-ci n’aura certes pas l’ampleur d’une éclipse totaleéclipse totale, mais le spectacle vaut le détour et le coup d’œilœil. Vous verrez en effet le Soleil « éborgné » par la LuneLune en fin de matinée, et certains seront plus privilégiés que d’autres, tout dépend où vous serez à ce moment-là. Mais, avant de commencer, il est important de rappeler qu’il est indispensable de vous protéger les yeux en chaussant des lunettes d’éclipse afin de regarder le Soleil directement sans danger.

Le déroulement de l’éclipse partielle du Soleil ?

Le phénomène commencera à 10 h 58, heure de Paris (soit 8 h 58 TU) et se terminera à 15 h 02. Le moment du maximum sera, quant à lui, à 13 h pile ! L’éclipse sera visible partout en France, mais tout le monde ne verra pas la même part de l’astre solaire grignotée par la Lune. Les mieux placés seront surtout les personnes présentes dans le nord-est de la France, en particulier en Alsace. À Strasbourg, par exemple, le Soleil sera croqué à 19,5 %. À Metz, 18,4 % et à 17,2 % pour Lille. Ce sera beaucoup plus qu’à Pau où, malheureusement, seuls 3,5 % de notre ÉtoileÉtoile seront masqués. Les Niçois seront plus favorisés dans le sud-est de la France avec 11,7 % du Soleil couvert.

Comme le montre la carte ci-dessous, plus vous irez vers l’est et mieux ce sera, avec un Soleil masqué jusqu’à 82 % en Sibérie avant son coucher. Les résidents de Russie et du Kazakhstan sont les plus privilégiés pour ce spectacle.

L’éclipse sera donc partielle pour tout le monde sur Terre. Personne n’aura droit à la disparition totale de l’astre du jour pendant quelques minutes. La Lune sera dans sa phase « nouvelle » douze minutes seulement avant le maximum, alignée avec la Terre et le Soleil, entre lesquels elle passera.

L’éclipse partielle se déroulera quatre jours avant que la Lune n’atteigne le point de son orbiteorbite le plus proche de la Terre, le périgéepérigée, ce qui signifie que sa taille apparente sera plus grande qu’en moyenne. D’ailleurs, si elle passait exactement devant le Soleil, elle le recouvrirait complètement et plus, à la différence des très belles éclipses annulaires du Soleil qui se produisent, elles, lorsque notre satellite naturel est proche de l’apogéeapogée, le point le plus éloigné de la Terre, créant ainsi de spectaculaires anneaux de feux.

La prochaine « grande » éclipse en France nous donne rendez-vous le 12 août 2026. Elle ne sera pas totale, mais presque ! Avec jusqu’à 96 % du Soleil occulté par la Lune dans la région de Marseille. Un spectacle à ne pas manquer.


Article de Philippe Morel publié le 15 juillet 2008

Le mois d’août 2008 commencera avec une éclipse de Soleiléclipse de Soleil, qui sera partielle en France métropolitaine mais bien visible sur une grande partie du pays. La fin du phénomène s’observera en effet haut dans le ciel. Philippe Morel, président de la Société Astronomique de France, nous expose les détails de cet événement.

Les éclipses de Soleil sont plus rares pour un endroit donné que les éclipses de Luneéclipses de Lune et, en France, la dernière éclipse partielle de l’astre des jours remonte au 3 octobre 2005. La prochaine, partielle elle aussi, aura lieu le 4 janvier 2011.

L’éclipse nous intéressant aujourd’hui sera totale au nord du Canada et du Groenland, en Sibérie, en Mongolie et en Chine. Ce sera pour la France métropolitaine une petite éclipse partielle, laquelle, d’ailleurs, ne concernera qu’une partie du territoire et les régions placées le plus au nord seront les plus favorisées. En France, seront privés d’éclipse la Corse, le sud-ouest et la côte méditerranéenne à l’exception de la région de Nice.

La grandeur de l’éclipse, définie par le pourcentage du diamètre apparent du Soleil caché par la Lune au moment du milieu de l’éclipse pour un endroit donné, sera de 20% dans l’extrême nord de la France, de 30% au nord des Pays-Bas, de 40% en Ecosse et au nord du Danemark et de la Pologne, de 50% au sud de la Suède et de la Finlande, de 60% en Islande, de 70% au nord de la Suède et de la Finlande.

Le nord et l’ouest favorisés

Il s’agira d’une éclipse de première partie de journée, donc propice à l’obtention d’images télescopiques stables. Les horaires détaillés ici sont exprimés en Temps Universel (UT) ; il faut donc leur ajouter deux heures pour obtenir les instants en heure légale d’été en France (deltaT estimé à 65,6 sec).

L’éclipse va balayer le territoire d’ouest en est mais le nord sera le premier concerné du fait de la plus importante grandeur de l’éclipse. Ainsi, le premier contact est attendu à Lille à 8 h 38m 01s UT, quelques secondes avant cet instant prévu, à Quimper à 8 h 38m 25 s UT.

La visibilité, si les conditions météorologiques sont favorables, ne posera pas de problème car dès le premier contact et partout en France métropolitaine la hauteur du Soleil au-dessus de l’horizon sera égale ou supérieure à 35°. S’agissant d’une éclipse du matin, cela sera encore plus vrai au moment du maximum prévu à 9 h 10 m 50 s UT à Quimper, 9 h 20 m 47 s UT à Paris et 9 h 29 m 37 s UT à Strasbourg. On remarquera qu’à l’inverse de l’instant du premier contact, la chronologie de l’instant du maximum est indépendante de la grandeur de l’éclipse qui, en 18 m 47 s va parcourir environ 860 kilomètres, de sorte que la vitesse de déplacement de la pénombrepénombre de la Lune sur le sol de France sera à ce moment d’environ 2.740 km/h. La fin de l’éclipse sera, où que ce soit, bien haute dans le ciel, au voisinage de 50° de hauteur.

Les régions les plus favorisées du point de vue de la grandeur de l’éclipse, après le Nord, seront la Normandie et, dans une moindre mesure, la Bretagne. Plus on se déplacera vers le sud-est et moins le Soleil sera échancré par la Lune, de sorte qu’à Nice l’éclipse sera perceptible avec un télescope protégé de la lumière solaire, mais avec une grandeur de seulement 0,001.

Pour d’autres détails, rendez-vous sur le site la Société Astronomique de France (SAF) et dans la revue l’Astronomie.

 

What do you think?

Written by Milo

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Mais au fait, que devient ClubHouse?

« Bertrand Piccard ne propose pas de changer la société, mais d’en améliorer son efficacité »