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Quelle action pour l’aide humanitaire ?



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[EN VIDÉO] 2020 a-t-elle été la pire année de l’humanité ?
  Avec près de 1,8 million de morts du Covid, des confinements à répétition et une crise économique sans précédent, l’année 2020 a été éprouvante. Mais l’humanité a déjà connu bien pire. 

Don d’argent, fourniture d’équipements, envoi de marchandises ou encore de personnels. L’aide humanitaire peut prendre bien des formes différentes. Mais elle intervient toujours dans l’urgence. En situation de crise. Comme celle connue par ces régions de la Gironde touchées par des feux de forêt exceptionnels depuis plusieurs semaines.

Professionnels, associations et même particuliers se sont mobilisés pour venir en soutien des pompiers qui luttaient contre les incendies et des populations qui ont dû fuir les flammes. Ils ont offert de l’eau, de la nourriture, des soins, des abris ou même simplement une oreille à ceux qui en avaient besoin. Ils sont les héros de cette nouvelle Journée mondiale de l’aide humanitaire dont ils portent le message : « Il faut tout un village pour soutenir les personnes en situation de crise. »

Conflits, urgence climatique, pandémie, pauvreté, crise économique. Le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire a en effet atteint le triste record de 303 millions. Alors même que des campagnes de désinformation alimentent la division et le cynisme, l’action humanitaire continue, elle, de faire preuve d’unité et de solidarité.

L’Aperçu Humanitaire Mondial montre que deux régions continuent de concentrer les besoins en aide humanitaire les plus importants : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord d’une part, et l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale d’autre part. Mais les besoins ont fortement augmenté en Asie et dans le Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes ainsi qu’en Afrique australe et orientale.

Tout un village pour sortir de la crise

Rien qu’en Afghanistan, plus de 24 millions de personnes ont besoin d’une assistance. Une augmentation significative des besoins due aux conflits qui minent le pays, à la pandémie de Covid-19, à des troubles politiques, à des chocs économiques récurrents et à la pire sécheresse que le pays a connue depuis 27 ans.

Au Yémen, c’est la famine qui menace. Plus de 16 millions de personnes vivent une situation d’insécurité alimentaire aigüe. Les niveaux d’aide humanitaire actuels laissent 40 % de la population sans une nourriture suffisante. Il faudrait pouvoir faire mieux.

Et à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire 2022, les Nations Unies veulent surtout rappeler que nous pouvons tous nous mobiliser. Les enseignants, non seulement pour assurer la continuité de l’éducation des plus jeunes, mais aussi pour leur offrir un semblant de stabilité émotionnelle dans des périodes troublées.

Les soignants pour guérir les blessures physiques. Les spécialistes de l’eau pour maintenir un service vital même en temps de crise. Les pompiers et les ambulanciers, souvent les premiers sur les lieux d’une catastrophe. Et même les chauffeurs routiers pour acheminer personnels et matériels. Ou les spécialistes de la construction de refuges pour redonner un toit et de la dignité aux ceux qui sont dans la souffrance. « Tout un village », en somme…

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Written by Milo

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