in

Climat: le réchauffement s’accélère, avertit un rapport de l’ONU

[ad_1]

Si les projections pour cette année se confirment, les huit années de 2015 à 2022 seront les plus chaudes jamais enregistrées, s’est alarmée dimanche l’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans un rapport qui tient plus d’une «chronique du chaos climatique». 

• À lire aussi: Brésil: levée de presque tous les barrages routiers de bolsonaristes

• À lire aussi: À 4 jours des élections de mi-mandat, Biden sur la défensive, Trump prépare 2024

«Alors que la COP27 commence, notre planète envoie un signal de détresse», a commenté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message vidéo diffusé à Charm el-Cheikh.

Cette «chronique du chaos climatique» montre «tellement clairement que le changement se produit à une vitesse catastrophique, dévastant les vies sur tous les continents», a-t-il ajouté, appelant à y répondre par des «actions ambitieuses et crédibles» pendant les deux semaines de cette conférence sur le climat en Égypte.

Avec une température moyenne supérieure de 1,15 °C à celle de l’ère préindustrielle, selon des estimations, l’année 2022 devrait se classer «seulement» à la cinquième ou sixième place de ces années les plus chaudes, en raison de l’influence inhabituelle, pour une troisième année consécutive, du phénomène océanique La Nina qui entraîne une baisse des températures.

«Mais cela ne renverse pas la tendance à long terme; c’est seulement une question de temps avant qu’il y ait une nouvelle année plus chaude», a insisté l’OMM, agence spécialisée de l’ONU.

  • Écoutez l’entrevue avec Sylvain Gaudreault à l’émission de Philippe-Vincent Foisy diffusée chaque jour en direct 7 h 45 h via QUB radio : 

Fonte des glaciers

Pour prouver cette tendance, «les huit années de 2015 à 2022 seront probablement les huit années les plus chaudes enregistrées», a estimé l’Organisation, qui publiera son évaluation définitive en 2023.

On estime que la température moyenne pour la décennie 2013-2022 est supérieure de 1,14 °C à celle de l’ère préindustrielle, contre 1,09 °C pour la période 2011-2020.

L’Accord de Paris sur le climat vise à limiter le réchauffement bien en dessous des 2 °C, pour s’en tenir si possible à 1,5 °C. Alors que la science a prouvé que chaque dixième de degré multiplie les événements météorologiques extrêmes, l’augmentation de 1,5 °C est devenue l’objectif à «maintenir en vie».

«Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère sont tellement élevées que l’objectif de 1,5 °C […] est à peine du domaine du possible», a commenté dimanche le patron de l’OMM, Petteri Taalas.

«C’est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte va se poursuivre pendant des centaines, voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures sur l’approvisionnement en eau», a-t-il ajouté.

Ainsi, les glaciers des Alpes ont enregistré en 2022 une perte record de masse de glace, avec une réduction d’épaisseur de 3 à 4 m; «beaucoup plus que lors du précédent record en 2003».

«Œillères»

Et les nouvelles ne sont pas meilleures du côté de l’élévation du niveau des océans, principalement liée à la fonte des calottes glaciaires. 

Le niveau des océans est aussi à un «record» en 2022, avec une hausse de 10 mm depuis janvier 2020, soit 10% de la hausse enregistrée depuis le début des mesures par satellite il y a près de 30 ans. Et le rythme d’élévation a doublé depuis 1993.

La planète a été en outre victime cette année d’une avalanche d’événements extrêmes, des inondations historiques au Pakistan aux canicules répétées en Europe, en passant par la sécheresse dans la Corne de l’Afrique.

«Nous savons que certains de ces désastres, les inondations et la chaleur au Pakistan, les inondations et les cyclones dans le sud de l’Afrique, l’ouragan Ian, les canicules extrêmes et la sécheresse en Europe n’auraient pas été aussi graves sans le changement climatique», a commenté Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres.

«S’il y a bien une année où il faut réduire en lambeaux et brûler les œillères qui empêchent l’action climatique, c’est celle-là», a ajouté Dave Reay, de l’Université d’Édimbourg.



[ad_2]

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Les mystérieux neutrinos à hautes énergies seraient bien liés aux trous noirs supermassifs

À cause d’une faille dans le Wi-Fi, ces drones peuvent « voir » à travers les murs !