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C’est quoi, au juste, GNL Québec, le projet qu’Éric Duhaime souhaite voir renaître

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GNL Québec fait beaucoup jaser ces derniers jours. En visite au Saguenay, mercredi, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a réitéré son appui au controversé projet qui avait été rejeté par le gouvernement Legault en juillet 2021. Mais c’est quoi, au juste, GNL Québec? Voici un bref tour d’horizon pour mieux comprendre.

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Un gazoduc et une usine de liquéfaction de gaz naturel  

GNL Québec, c’est un projet de gazoduc de 782 km qui transporterait du gaz naturel provenant de l’Ouest canadien jusque dans une usine de liquéfaction au Saguenay. Une fois liquéfié, le gaz naturel serait transporté par bateau, ou plutôt par des super-méthaniers, partout dans le monde. Le projet pourrait se diviser en quatre étapes. 

Étape 1 – Extraction

L’usine de liquéfaction au Saguenay serait alimentée par du gaz naturel en provenance de l’Ouest canadien. Comment extrait-on le gaz naturel? De l’eau, du sable et des détergents sont injectés à 1000 mètres sous le sol, avec une immense pression, pour fracturer la roche et faire remonter le gaz. Ce procédé est risqué, puisqu’il peut contaminer la nappe phréatique, les sols et l’air. En plus, l’exploitation en elle-même génère des gaz à effet de serre (GES). 

• À lire aussi: Du gaz naturel de l’Ouest canadien vers une usine du Saguenay?

Étape 2 – Pipelines

Une fois le gaz naturel récupéré, il serait transporté jusqu’au Saguenay. Alors que des pipelines permettent déjà de l’acheminer jusqu’en Ontario, GNL Québec propose de construire un nouveau pipeline de 782 km qui relierait le réseau existant à l’usine de liquéfaction du Saguenay. Ici aussi, il y a des risques. Des fuites le long des pipelines pourraient entraîner des émissions de méthane, un gaz 30 fois plus puissant que le CO2. Il faudrait aussi raser une bande de terrain de 25 mètres de chaque côté du pipeline, sur toute sa longueur, ce qui pourrait perturber l’habitat de nombreux animaux. 


Photo Reuters

Étape 3 – Usine de liquéfaction

Une fois le gaz naturel rendu à l’usine, il serait liquéfié pour pouvoir ensuite être exporté par bateaux vers les marchés internationaux. On estime que l’usine à elle seule générerait 700 000 tonnes de CO2 par année, ce qui représente 1% de toutes les émissions de GES du Québec. 

Selon les promoteurs du projet, l’exportation du gaz naturel liquéfié permettrait de diminuer l’utilisation de sources d’énergie plus polluantes comme le charbon ailleurs dans le monde.

Étape 4 – Super-méthaniers

Le gaz naturel liquéfié serait finalement transporté par des super-méthaniers partout à travers le monde. Le passage régulier de ces immenses bateaux dans le fleuve Saint-Laurent pourrait perturber significativement l’habitat des bélugas et menacer la survie de cette espèce en voie de disparition. 


Photo Courtoisie

– Avec Baptiste Zapirain et Gaël Poirier, Agence QMI



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Written by Stephanie

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