Stephanie
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Des organismes environnementaux ont lancé l’initiative «Stoppons le Gaz» afin de demander à Ottawa de rejeter tout projet d’exportation de gaz sur la côte est du pays en raison des risques climatiques et économiques.
Cette décision a été prise à l’approche de la visite au Canada du chancelier allemand Olaf Scholz pour discuter d’une potentielle entente sur le gaz naturel liquéfié (GNL).
«En dépit de ce que veut faire croire l’industrie des énergies fossiles, les projets d’exportation de gaz ne représentent absolument pas une solution à la situation énergétique en Europe causée par la guerre en Ukraine, puisque les besoins énergétiques de l’Europe seront en grande partie résolus des années avant que toute nouvelle infrastructure canadienne de GNL soit opérationnelle», a déclaré jeudi par communiqué le porte-parole d’Équiterre, Émile Boisseau-Bouvier.
Selon Équiterre, le projet Goldboro LNG de Pieridae Energy et le projet Saint John de Repsol pourraient entraîner une hausse des volumes de gaz qui passent dans le réseau de Gazoduc TQM, qui traverse le sud du Québec.
«La population du Québec s’opposera fermement à toute proposition visant à faire transiter davantage de gaz fossile dans la province, alors que les scientifiques du monde entier exhortent les gouvernements à accroître les énergies renouvelables et non à investir à long terme dans de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles, qui mettent notre sécurité en péril», a affirmé M. Boisseau-Bouvier.
La population québécoise serait la plus susceptible de s’opposer à de nouveaux projets d’exportation de gaz sur la côte est, selon un récent sondage d’Abacus Data.
Rappelons que Québec a adopté une loi interdisant l’exploration et la production de combustibles fossiles dans la province en avril dernier. Le projet GNL Québec avait aussi été abandonné l’année passée en raison d’un manque d’acceptabilité sociale.
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