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En quête de devises, l’Egypte veut exporter une plus grande part de sa production de gaz

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Le terminal GNL de Guanghui Energy, à Qidong, en Chine, le 10  mars  2021, qui réceptionne notamment des livraisons égyptiennes. 

A la nuit tombée, une lumière tamisée éclaire les temples pharaoniques de Louxor comme l’ensemble des sites touristiques d’Egypte. Les mesures d’économie d’énergie décrétées par le gouvernement sont entrées en vigueur dans tout le pays, le 13 août. Elles incluent notamment une réduction de l’éclairage des rues, des lieux publics, des administrations et des stades. D’autres décisions sont attendues dans le secteur de l’industrie. A leur annonce, le 9 août, le premier ministre, Moustafa Kemal Madbouli, avait expliqué que ces mesures, combinées à d’autres prises ces derniers mois, permettraient de « rationaliser » les ressources en gaz naturel et de consolider les réserves en devises étrangères, en vendant le « surplus » à l’étranger.

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L’Egypte souffre d’une grave pénurie en devises étrangères depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février. Les réserves ont chuté à 33,143 milliards de dollars (32,86 milliards d’euros) en juillet, contre 40,980 milliards en janvier. La guerre a fait grimper les cours mondiaux des matières premières – notamment de carburant et de blé, dont l’Egypte est le premier importateur mondial –, entraîné l’effondrement du tourisme et augmenté le coût des emprunts. Le pays s’est tourné vers ses parrains du Golfe et négocie un nouveau prêt avec le Fonds monétaire international pour essayer de reconstituer une partie des 20 milliards de dollars qui ont quitté son marché obligataire au premier semestre.

« Protéger les citoyens »

Tous les indicateurs macroéconomiques sont au rouge et, alors que la pression monte sur la livre égyptienne, déjà dévaluée de 15 % en mars, le gouverneur de la Banque centrale d’Egypte, Tarek Ammar, a annoncé sa démission, mercredi 17 août. Il est remplacé par le financier Hassan Abdalla. Avec la crise énergétique mondiale, consécutive à la baisse des exportations russes, l’Egypte peut vendre dix fois plus cher son gaz à l’international qu’elle ne le vend sur le marché domestique, a précisé Moustafa Kemal Madbouli. Elle tire, en effet, des revenus limités de la consommation d’électricité locale, du fait des subventions en place.

L’Egypte ambitionne de produire 42 % de son électricité à partir de sources renouvelables à l’horizon 2035

« En juin, l’Egypte a reporté, pour la troisième fois, et ce, à janvier 2023, la hausse des prix de l’électricité. Elle a décidé de protéger les citoyens [dont un tiers vivent sous le seuil de pauvreté], des mesures d’austérité devaient donc être introduites », commente Alessandro Bacci, analyste chez S&P Global.

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Written by Stephanie

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