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« L’été 2022 pourrait devenir la norme à partir de 2050, le statu quo n’est donc pas une option »

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L’augmentation probable de l’intensité et de la fréquence des catastrophes naturelles sous l’effet du dérèglement climatique est un défi majeur : l’été 2022 pourrait devenir la norme à partir de 2050. Le statu quo n’est donc pas une option. Le changement de nos modes de production et de consommation doit se poursuivre. Toutefois, les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre n’enrayeront pas l’évolution du climat dans les deux prochaines décennies : l’inertie du système climatique est trop grande. Dès lors, la question n’est plus de savoir si nous devons nous adapter à cette évolution, mais comment nous devons le faire.

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Face aux catastrophes naturelles, nous disposons en France de trois outils : la prévention, qui consiste à éviter la mise en danger des personnes et des biens ; la gestion de crise, qui consiste à mobiliser des moyens pour venir en aide aux populations pendant un événement extrême ; l’indemnisation financière, qui permet d’engager la reconstruction à la suite de la catastrophe. Mais le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, fondé sur la solidarité nationale, est aujourd’hui sous tension en raison de sécheresses successives. L’augmentation prévisible du coût des catastrophes naturelles à l’horizon 2050 devrait le déséquilibrer structurellement dans les deux décennies qui viennent.

Au-delà des équilibres financiers, maintenir l’ensemble du territoire assurable et résilient exigera donc de mettre en œuvre une politique de prévention des risques naturels particulièrement efficace.

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Nous ne partons pas de rien en la matière, loin s’en faut. Les premières digues ont été construites au XIIe siècle pour protéger la vallée de la Loire des colères du fleuve royal. Depuis, la France s’est couverte de plus de 9 000 km de digues. Un exemple qui symbolise la façon dont la France a structuré une politique publique complète de prévention, basée sur différents axes : connaître les zones à risque, éviter d’investir les zones les plus exposées, déconstruire les biens les plus vulnérables, construire différemment, réduire la fréquence et l’intensité des phénomènes, adapter les biens existants, faire évoluer les comportements.

Mobilisation de tous

L’Etat et les collectivités y consacrent des engagements financiers croissants : en moyenne 375 millions d’euros par an durant la dernière décennie. Parallèlement, la réglementation de la construction dans les zones à risque a été considérablement étendue et durcie pour limiter la prolifération de biens inadaptés sur les territoires les plus exposés.

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Written by Stephanie

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