Nos habitudes de vie influent sur l’apparition de toutes sortes de maladies. Dans le cadre du diabète de type 2, il s’avère que la mise en place de plusieurs habitudes de vie saines diminue le risque de démence chez ces patients déjà fragiles.
Plusieurs études s’accordent pour dire que les personnes âgées atteintes de diabète de type 2 ont plus de risque de développer une démence que celles qui ne souffrent pas de cette forme chronique d’hyperglycémie. Pour les médecins, il s’agit d’un problème crucial car un patient atteint de démence ne pourra plus autoréguler sa glycémieglycémie, que ce soit pour le contrôle de la glycémie, l’injection de l’insuline ou la prise d’autres médicaments, et verra son diabètediabète s’aggraver.
Les bonnes habitudes de vie pour éloigner la démence
Pour éviter d’en arriver là, des scientifiques proposent d’analyser l’effet de sept habitudes de vie combinées, sur le risque de démence chez les diabétiques âgés. Il s’agit de :
- l’arrêt du tabac ;
- la consommation modérée d’alcoolalcool : certaines boissons alcoolisées font monter la glycémie en flèche ;
- l’activité physiquephysique régulière : le diabète seul n’empêche pas de faire une activité physique bénéfique pour contrôler le poids et la glycémie ;
- une alimentation saine : des régimes spécifiques pour les diabétiques peuvent être proposés aux patients par les médecins. Ils permettent d’aider le contrôle de la glycémie ;
- des duréesdurées de sommeil régulières : les processus métaboliques, dont la glycémie, se régulent durant le sommeil ;
- un comportement moins sédentaire ;
- des interactions sociales fréquentes.
Chaque paramètre confère 1 point. Ainsi, une personne ayant 7 points suit toutes ces bonnes habitudes, tandis que celles qui n’en suivent aucune ont un score de 0. L’étude conclut qu’un diabétique de type 2 a quatre fois plus de risque de développer une démence en comparaison avec un non-diabétique s’il ne suit aucune ou seulement deux habitudes de vie citées précédemment. C’est 1,71 fois plus pour un diabétique qui suit les bonnes habitudes de vie. Les scientifiques ont observé la même tendance parmi les diabétiques. Une personne concernée qui adopte ces habitudes de vie voit ses risques de développer une démence dans les 10 ans se réduire de 5,22 %, en comparaison à un diabétique qui ne les applique pas. Cette association a été observée indépendamment du taux de glycémie et de la prise de médicaments anti-diabétiques. La modification de plusieurs habitudes de vie pourrait être une façon de limiter l’apparition de la démence chez les diabétiques.