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les premières recommandations du Covars, successeur du Conseil scientifique

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Une femme reçoit une injection de vaccin Covid-19 dans une pharmacie à Paris, le 19 octobre 2022.

Un peu moins d’un mois après l’annonce de sa composition, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique, publie son premier avis, lundi 24 octobre, sur la situation épidémiologique liée au Covid-19 en France. Les dix-huit experts émettent plusieurs recommandations, notamment sur la nécessaire accélération de la campagne vaccinale, le besoin d’une meilleure communication sur le port du masque, la promotion des tests antigéniques et autotests, ainsi que l’amplification de l’usage du Paxlovid – le principal antiviral disponible contre la maladie.

Demandé le 29 septembre dans le cadre d’une saisine des ministères de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche, cet avis, rédigé très rapidement, est publié alors que la huitième vague de contaminations semble refluer, après avoir atteint un maximum le 10 octobre, avec plus de 56 000 nouveaux cas par jour. Ce pic devrait également être bientôt atteint au niveau des hospitalisations, qui se stabilisaient à quelque 1 100 nouvelles admissions quotidiennes. Malgré tout, plus de 70 personnes continuent de mourir chaque jour de l’épidémie.

Lire aussi : Covid-19 : une huitième vague de d’« intensité modérée » en France, où « une croissance rapide du variant BQ.1.1 » a été détectée

« La situation paraît assez stable et va aller vers la décroissance, car le taux de reproduction est aux alentours de 1, signe de l’inversion de la courbe épidémique », souligne l’épidémiologiste Fabrice Carrat, membre du Covars, lors de la conférence organisée lundi. « Mais il est assez difficile de faire des projections à moyen terme car on ne sait pas comment les facteurs saisonniers vont agir sur la dynamique de l’épidémie, le niveau d’immunité dans la population reste insuffisant et il y a le risque de voir émerger un nouveau variant avec un échappement immunitaire », ajoute-t-il. Notamment le sous-lignage BQ.1.1, un variant d’Omicron, qui est en train de s’imposer en France et dans d’autres pays européens. Selon les experts, les deux prochaines semaines seront décisives pour voir si une neuvième vague se profilera.

« Responsabiliser la population »

Au-delà de cet état des lieux épidémique et viral, le Covars « recommande aux politiques de prévention et de gestion sanitaire du Covid-19 une approche globale ciblant l’ensemble des maladies virales respiratoires saisonnières ». Une sorte de normalisation du Covid-19, donc, traité comme une maladie hivernale au même titre que la grippe. Or, souligne Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint Quentin (Yvelines), le Covid-19 n’est pas encore devenu une maladie saisonnière. « Sur l’année 2022, quatre vagues se sont déjà succédé », rappelle-t-il, soit une tous les deux à trois mois.

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Written by Stephanie

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