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l’OMS rebaptise la maladie en “mpox”

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L’Organisation mondiale de la santé a annoncé que la variole du singe s’appellera désormais “mpox”. Ce nouveau nom remplacera complètement “monkeypox” après une période de transition d’un an.

Un nom trop stigmatisant et trompeur. La variole du singe, ou “monkeypox” en anglais, s’appellera désormais “mpox”, y compris dans les autres langues, a annoncé ce lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les deux noms cohabiteront pendant une période d’un an avant que le terme “monkeypox” ne soit abandonné, même s’il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l’autorité sanitaire.

“Cela sert à atténuer les inquiétudes soulevées par les experts concernant la confusion causée par un changement de nom au milieu d’une flambée mondiale”, a expliqué l’OMS.

“La question de l’utilisation du nouveau nom dans différentes langues a été longuement discutée. Le terme préféré mpox peut être utilisé dans d’autres langues”, a précisé l’OMS.

Si ce nom devait poser un problème dans une langue, l’OMS lancerait alors des consultations avec les autorités gouvernementales compétentes et les sociétés scientifiques concernées, avant de trancher.

Un virus présent chez les rongeurs

Lorsque la flambée de cas de variole du singe a fait son apparition à partir du printemps 2022 “des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS”.

Un certain nombre de pays, d’individus ou d’organisations ont ainsi demandé un changement de nom, rappelle l’organisation.

C’est le cas de la ville de New-York, qui, fin juillet, demandait déjà sa rebaptisation. Le commissaire à la Santé de la ville avait jugé que cette “terminologie” était “ancrée dans une histoire raciste et douloureuse pour les communautés de couleur”.

La variole du singe tient son nom du fait que le virus a été identifié à l’origine chez des singes destinés à la recherche au Danemark en 1958, mais la maladie se retrouve le plus souvent chez les rongeurs. Elle a été signalée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo.

La propagation chez l’homme était jusqu’au printemps limitée à certains pays d’Afrique de l’Ouest où elle est endémique. 

Mais en mai, des cas de variole du singe, qui provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, ont commencé à apparaître rapidement dans le monde, principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Quelque 81.107 cas et 55 décès ont été signalés à l’OMS cette année, dans 110 pays. En France (plus de 4000 cas confirmés), l’épidémie recule depuis quelques mois mais n’a pas disparu. Dans son point de situation le 15 novembre, Santé Publique France souligne que “le nombre hebdomadaire de cas confirmés est passé sous le seuil de 5 cas”.

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Written by Barbara

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