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pour le Covars, empêcher l’arrivée d’un possible nouveau variant chinois est “illusoire”

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Dans un avis remis fin 2022, le successeur du Conseil scientifique explique que la faible immunité de la population chinoise pourrait venir limiter le risque sur les populations européennes.

Vendredi 30 décembre, devancé par de nombreux voisins européens, le gouvernement français prenait finalement la décision d’imposer un test négatif pour tous les voyageurs en provenance de Chine, ainsi que le retour du port du masque dans les avions. Une mesure de rétorsion face au Covid-19, justifiée par l’explosion des cas dans le pays le plus peuplé du monde.

Après trois années de gestion drastique de l’épidémie, les autorités de Pékin ont assoupli de manière précipitée les mesures de freinage épidémique à la fin de l’année 2022, face à un mouvement de contestation inédit depuis Tiananmen. Il n’est ainsi plus obligatoire pour une personne testée positive de s’isoler dans un centre fermé. Et à partir du 8 janvier, les voyageurs chinois pourront voyager à l’étranger sans se voir imposer une quarantaine à leur retour.

Cette perspective est regardée avec nervosité par les pays occidentaux, d’autant que la Chine est accusée de ne pas communiquer de manière transparente ses données épidémiques. Seul des témoignage anonymes ou fournit par des journalistes occidentaux font état d’hôpitaux et de morgue surchargés.

1 million de cas par jour

C’est dans ce contexte que le Covars, qui est venu remplacer en octobre dernier le Conseil scientifique, a rendu aux autorités françaises le 29 décembre un “point d’actualité sur le Covid-19 en lien avec l’épidémie chinoise”. Le comité, dirigé par l’immunologiste Brigitte Autran, ne cache pas la gravité de la situation en Chine.

“Une vague épidémique due aux variants Omicron sévit en Chine depuis plusieurs mois, comportant une vague importante en avril/mai 2022 suivie d’un plateau puis d’une vague d’intensité majeure depuis l’arrêt des mesures barrières ‘Zero-Covid'”, écrivent les experts dans le document qu’a pu consulter BFMTV.

Un modèle développé par des chercheurs à l’Université de Hong Kong évoque même un million de nouveaux cas positifs par jour. En Italie, qui a commencé à tester les passagers en provenance de Chine dès la fin décembre, des taux de positivité de 38% et 52% ont été observés à l’aéroport de Milan lors de la journée du 28 décembre parmi les passagers en provenance de Chine.

“Illusoire”

Face à ces éléments, les mesures annoncées par le gouvernement français permettront-elles de juguler efficacement l’arrivée de nouveaux cas en provenance de Chine? Et se révéleront-elles efficaces pour bloquer l’arrivée sur le territoire hexagonal d’un possible nouveau variant chinois? Le Covars se montre plus que mesuré dans son avis:

“Les restrictions imposées à l’Afrique du Sud pendant l’émergence d’Omicron fin 2021 ont eu très peu d’impact sur l’évolution de l’épidémie en Europe, Omicron ayant été introduit en Europe par d’autres pays que l’Afrique du Sud”.

Ainsi, vouloir “retarder les introductions de cas ou de variants chinois semble illusoire”, souligne le comité. Un constat appuyé par la vitesse à laquelle se propage l’épidémie en Chine. De même, tester les passagers à leur arrivé pourrait se révéler utile pour détecter l’arrivée de nouveaux variants.

Mais la démarche “doit rester compatible avec la libre circulation des personnes positives, tel que défini par la Loi française”, écrit le Covars.

Au final, le Comité recommande d’exiger un test négatif dans les 48 heures précédant le départ de Chine, d’imposer les masques dans l’avion, mais aussi d’exiger un certificat de vaccination complet des voyageurs. En ce qui concerne les tests de dépistage à l’arrivée, ils doivent être proposés sur la base du volontariat, de manière aléatoire ou encore aux personnes “fébriles/symptomatiques”.

Des variants peu dangereux pour les Européens?

Pour autant, le Covars ne se montre pas alarmiste sur la situation. D’abord, car la population chinoise est très peu immunisée après trois ans de gestion “Zero-Covid”, à contrario des populations européennes, qui ont été massivement exposées au Covid-19.

“Les variants susceptibles d’émerger en Chine dans ce contexte de profil immunitaire différent entre populations chinoise et européenne, pourraient ne pas avoir les caractéristiques d’échappement immunitaire leur permettant de se propager aisément dans la population européenne”, écrivent les experts du Covars.

Ces derniers estiment même que l’arrivée de nouveaux voyageurs en provenance de Chine pourrait peu ou pas influencer la dynamique épidémique en France. “L’arrivée de quelques centaines de cas supplémentaires provenant de Chine et porteurs de variants circulant déjà en France ne devrait pas fondamentalement changer la dynamique locale”, écrit le Covars.

Ainsi, “gérer les arrivées en provenance de Chine (…) n’impacterait pas la dynamique de l’épidémie de Covid-19 en France”.

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Written by Barbara

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