in

La malbouffe hausse le risque lié à la COVID

[ad_1]

Une étude rapporte que les personnes qui consomment régulièrement des aliments industriels ultratransformés sont plus à risque d’être infectées par le coronavirus responsable de la COVID-19. 

La COVID-19 continue de représenter une menace pour la santé publique et l’économie dans le monde, sans compter que plusieurs survivants de la maladie doivent composer avec ses effets négatifs à long terme, qui peuvent persister plusieurs mois après l’infection (COVID longue).  

L’émergence de nouveaux variants capables d’échapper en partie aux anticorps développés en réponse aux vaccins fait aussi en sorte que les personnes plus vulnérables demeurent à haut risque d’être infectées et de développer des formes graves de la maladie qui peuvent mettre leur vie en danger.  

Cette vulnérabilité est particulièrement prononcée chez les personnes âgées, ainsi que chez celles qui sont affectées par des conditions chroniques préexistantes (comorbidités) ou une mauvaise santé métabolique (obésité).  

La pandémie n’est donc pas encore terminée et chaque geste pouvant réduire le risque d’infection (doses de rappel, hygiène de base) demeure important pour protéger les personnes les plus à risque.

Santé immunitaire

La bonne santé du système immunitaire est un aspect du combat contre les infections dont on parle rarement. Pourtant, comme toutes les cellules du corps, les cellules immunitaires doivent compter sur un environnement optimal pour fonctionner adéquatement. 

Cette bonne santé immunitaire est indissociable d’une bonne santé en général et peut donc être atteinte à l’aide des cinq grands piliers d’une bonne santé, soit ne pas fumer, bien dormir, faire de l’exercice, maintenir un poids corporel normal et adopter une alimentation saine.

Bien nourrir l’immunité

Une alimentation de qualité, riche en végétaux, semble particulièrement importante pour la santé immunitaire. Ces aliments comblent les besoins nutritionnels des cellules immunitaires (nutriments, vitamines, minéraux) tout en favorisant l’implantation d’un microbiome intestinal diversifié, essentiel à l’éducation et au fonctionnement adéquat du système immunitaire.  

En conséquence, un apport élevé en végétaux est associé à une diminution du risque de plusieurs maladies infectieuses, incluant la COVID-191.  

À l’opposé, plusieurs études suggèrent qu’une mauvaise alimentation influence négativement l’efficacité du système immunitaire. Ceci est bien illustré par les résultats d’une étude qui s’est penchée sur le lien entre les aliments industriels ultratransformés (produits industriels prêts-à-manger, restauration rapide) et le risque de COVID-192.

Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires de 41 012 participants (moyenne d’âge de 56 ans) qui participaient à l’étude UK Biobank et ont évalué l’association entre la quantité d’aliments ultratransformés consommés (en % de l’apport calorique quotidien) et un diagnostic de la COVID-19. 

Ils ont observé que comparativement aux participants qui mangeaient rarement ces aliments, ceux qui en consommaient régulièrement avaient un risque d’infection environ 25 % plus élevé.  

Selon les calculs effectués par les chercheurs, une partie de cette association (environ 15 %) est due à l’indice de masse corporelle plus élevé des consommateurs réguliers d’aliments ultratransformés, tandis que le reste serait une conséquence de la pauvreté nutritionnelle de ces produits ainsi que de leur effet pro-inflammatoire.  

En ce sens, il faut mentionner qu’une des conséquences de cette inflammation est de modifier la composition du microbiome de l’intestin et d’augmenter la perméabilité de la barrière intestinale à différents organismes pathogènes.  

Ceci est important dans le contexte de la COVID, car une étude récente a montré que l’infection par le coronavirus modifie considérablement ce microbiome et hausse le risque d’infections bactériennes secondaires3.  

L’effet combiné d’une alimentation riche en aliments ultratransformés et de la COVID peut donc créer un climat propice au développement de ces infections opportunistes.

En somme, en plus d’être associés à une hausse du risque de cancer colorectal, de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée, les aliments ultratransformés pourraient également augmenter le risque de maladies infectieuses comme la COVID-19.  

Ces résultats montrent encore une fois à quel point ce que nous mangeons peut influencer notre santé en général, incluant celle de notre immunité. 

1. Deschasaux-Tanguy M et coll. Nutritional risk factors for SARS-CoV-2 infection: a prospective study within the NutriNet-Santé cohort. BMC Med. 2021; 19: 290.
2. Zhou L et coll. Impact of ultra-processed food intake on the risk of COVID-19: A prospective cohort study. Eur. J. Nutr., publié le 16 août 2022.
3. Bernard-Raichon L et coll. Gut microbiome dysbiosis in antibiotic-treated COVID-19 patients is associated with microbial translocation and bacteremia. Nat. Commun., publié le 1er novembre 2022.



[ad_2]

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

« Tout miser sur l’innovation et la technologie ne peut en aucun cas nous éviter le crash climatique »

Sur Twitter, Elon Musk durcit les règles qui encadrent les comptes parodiques