in

Handicapé à 80% après un AVC, il juge la suspension de trois mois de son médecin insuffisante

[ad_1]

En février 2016, Milan était victime d’un AVC, malgré de nombreux symptomes chroniques observés en amont. Il pointe du doigt des négligences de son médecin, aujourd’hui suspendu pour trois mois.

Difficultés à s’habiller, à faire sa toilette seul et arrêt total de son activité: c’est le quotidien de Milan Jovicic, 70 ans, et handicapé à 80% suite à un AVC survenu en 2016. Un accident vasculaire cérébral qui “aurait pu être évité si le médecin [l’avait] écouté”, explique-t-il au Parisien.

L’ancien ouvrier de Farébersviller, en Moselle considère que son médecin généraliste “n’a pas su réagir et adapter les soins en urgence”, alors que Milan aurait exprimé plusieurs fois ses soucis de santé au cabinet médical.

Avant son AVC, le retraité se plaignait déjà de fourmillements, de paralysie du bras et du visage ou encore de perte de sensibilité dans la partie gauche de son corps. Des signes cliniques réguliers, écrit Le Parisien.

Un enchaînement de lacunes

Fin avril, son docteur a été sanctionné de trois mois d’interdiction d’exercer par l’ordre des médecins de Moselle, applicable depuis juillet. Une décision que le septuagénaire juge insuffisante compte tenu des signes annonciateurs de son AVC. Milan a ainsi fait appel.

En chambre disciplinaire, l’ordre des médecins a déterminé que les lacunes de suivi de Milan ont “réduit de façon majeure les chances de M. Jovicic d’une prise en charge qui aurait permis avec une très haute probabilité d’éviter la survenue d’un AVC le 14 février 2016.” De son côté, l’avocat du médecin a souligné “une chaîne complexe dans les évenements” ainsi que le fait que le patient a été envoyé “vers des spécialistes”.

Le retraité avait été envoyé vers un ORL en février 2015, soit un an avant son AVC, alors qu’il se plaignait déjà de plusieurs symptômes comme la perte d’équilibre et des sensations de vertige.

“Je suis condamné à vivre prisonnier de mon corps”

Le Parisien relate le portrait d’un homme auparavant hyper actif. Milan ne peut désormais plus sortir de chez lui et a perdu une grande partie de son autonomie.

“Moi, je suis condamné à vivre prisonnier de mon corps. Ma vie a été bouleversée, elle n’a plus le même goût et plus rien ne me permettra de la retrouver”, confie-t-il au journal.

La sanction prononcée par l’ordre des médecins n’est donc pas assez lourde selon Milan, qui doit continuer à vivre sans presque aucune autonomie. Désormais, le retraité n’a d’autres choix que de s’appuyer sur sa femme et ses enfants, qui le soutiennent quotidiennement.

[ad_2]

What do you think?

Written by Barbara

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Google accusé d’afficher illégalement des mails publicitaires dans Gmail

TotalEnergies joue la montre dans le gaz en Russie