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Un nouvel épisode de chaleur arrive en France par le Sud-Ouest

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Photo aérienne d’un pont au-dessus de la Loire asséchée, à Loireauxence (Loire-Atlantique), le 20 septembre 2022.

La France n’en a pas encore fini avec la chaleur cette année. Un nouvel épisode est attendu dans le Sud-Ouest dès samedi 15 octobre et devrait se poursuivre la semaine prochaine sur la quasi-totalité du pays, selon Météo-France. Une vague de douceur tardive rare à cette période, qui poursuit une année 2022 exceptionnellement chaude.

De nombreuses villes, notamment dans le Sud-Ouest, devraient enregistrer une série de cinq à sept jours de chaleur, avec une température maximale supérieure à 25 °C, voire des pointes à 30 °C, et pourraient battre des records pour la période.

Samedi, on attend ainsi 29 °C à Pau, 28 °C à Montauban et Auch, 27 ° Toulouse. Dimanche, le thermomètre pourrait grimper à 30 °C à Pau ou à 29 °C à Tarbes et à Biarritz, soit entre 7 °C et 10 °C au-dessus des normales de saison. Dans la moitié Nord, 25 °C sont attendus à Tours et à Strasbourg, 23 °C à Paris. En cause : un vaste système dépressionnaire dans l’Atlantique qui fait remonter les masses d’air chaud depuis l’Espagne et le Maghreb.

Lire aussi : Journées « anormalement chaudes » en été : en France, des territoires plus exposés que d’autres

« C’est une configuration classique mais elle devrait déboucher sur des niveaux de chaleur rarement atteints pour une mi-octobre », explique François Jobard, prévisionniste à Météo-France. Octobre est un mois avec une forte décrue des températures, rappelle-t-il, le mercure chutant de 1 °C tous les six jours.

« Effet d’accumulation »

Selon les prévisions, l’indicateur thermique national, moyenne des températures relevées en trente points répartis sur tout le territoire métropolitain, devrait avoisiner les 19 °C entre lundi et mercredi, qui s’annoncent les journées les plus douces à l’échelle nationale. Le record de cet indicateur sur la deuxième quinzaine d’octobre est de 19,2 °C, en 2014. Seules les régions du Nord-Ouest devraient être davantage épargnées, notamment la Bretagne et la Normandie.

« Cet épisode intervient dans une année exceptionnellement chaude. Il y a un effet d’accumulation », rappelle François Jobard. Le seuil de forte chaleur de 30 °C avait été atteint très tôt, dès la mi-mai. Puis le pays a suffoqué sous trois canicules en trois mois, dont une première dès juin, la plus précoce jamais enregistrée ; elles sont « vraisemblablement » à l’origine de plus de 11 000 décès supplémentaires dans le pays, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Au final, l’été s’est classé comme le deuxième plus chaud observé en France depuis au moins 1900, derrière 2003.

Lire notre synthèse : Article réservé à nos abonnés La France a vécu son deuxième été le plus chaud jamais enregistré, selon Météo-France

La France a également connu une succession d’incendies ravageurs, de sécheresses historiques et, dans le même temps, d’inondations majeures, avant d’enregistrer de nouvelles chaleurs tardives en septembre.

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Written by Stephanie

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