Stephanie
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Cette semaine, nous avons appris qu’un groupe écologiste s’amusait à dégonfler les pneus sur des véhicules utilitaires sport (VUS) à Québec.
Désolée, je ne vois pas en quoi ce genre d’action éveillerait les consciences.
Au contraire, ça ne fait que susciter la colère et détourner l’attention du véritable enjeu auquel on veut s’attaquer.
C’est bête, avouons-le. Mais ce n’est rien comparé à ce que deux militantes écolo-gauchistes ont eu l’idée de poser comme geste, à Londres.
Vandaliser un Van Gogh !
Afin de promouvoir la cause écologiste, deux activistes sont entrées à la National Gallery à Londres et se sont installées devant Les tournesols de Van Gogh. Pour admirer l’œuvre ? Pas vraiment.
Plutôt pour asperger ce tableau de soupe aux tomates ! Belle idée n’est-ce pas ? Tandis que la soupe dégoulinait sur la toile, elles se sont badigeonné les mains de colle et se sont scotchées au mur de la salle du musée. Génial !
Fort heureusement, l’œuvre était protégée par une vitre.
Manque de respect
Il semblerait qu’on ait voulu remettre en question la valeur de l’art, par opposition à la valeur de la vie humaine, au droit à la nourriture et à la justice.
Admettons…
Tu veux sensibiliser le monde à la cause environnementale devant Les tournesols de Van Gogh ? Parfait !
Plante-toi devant et décris-en la beauté, la lumière, la force et la fragilité.
Dis-moi que si on continue à ce train-là, dans quelques années, le patrimoine culturel de l’humanité disparaîtra.
Jeter de la soupe aux tomates sur un Van Gogh ne fait que me démontrer ton manque de respect pour l’art et la beauté d’un monde que tu prétends vouloir sauver.
Ça ne revendique en rien la valeur de la vie humaine et la sauvegarde de la planète.
La cause mérite mieux que cette mise en scène d’une bêtise affligeante.
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