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« L’assurance paramétrique offre des solutions de couverture pour des risques qui seraient autrement difficiles à couvrir »

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Mégafeux, pandémies et autres risques émergents sont amenés à se produire de manière plus fréquente durant les prochaines décennies. Le dérèglement climatique et l’interdépendance croissante des activités humaines favorisent en effet la survenue d’évènements aux conséquences humaines, financières et environnementales potentiellement catastrophiques.

Le réassureur SwissRe chiffre par exemple l’augmentation des pertes dues à des catastrophes naturelles dans le monde entre 5 % et 7 % par an. Si les épidémiologistes avaient identifié la plausibilité d’une « nouvelle émergence d’une souche de virus grippal à potentiel pandémique au cours du XXIe siècle » (Antoine Flahaut, « Epidémiologie des pandémies grippales », Revue des maladies respiratoires n° 25/4, 2008), le secteur de l’assurance a été, comme nombre d’autres acteurs économiques et politiques, incapable de préparer la pandémie de Covid-19.

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Selon Florence Lustman, actuelle présidente de France Assureurs, les pertes d’exploitation liées à la pandémie ont représenté plus de 300 fois le montant des primes d’assurance versées par les assurés en 2020. Signe de la difficulté d’organiser la mutualisation des risques catastrophiques à un coût raisonnable, l’abandon du projet de création d’un régime d’assurance pandémie en France a été entériné dès fin 2020.

Les atouts de l’assurance « paramétrique »

Face à l’intensification des risques catastrophiques, le secteur de l’assurance entend pourtant continuer à jouer le rôle de mutualisation des risques qui lui est dévolu. L’assurance « paramétrique » constitue à ce titre un outil pertinent pour accroître la disponibilité de l’assurance à un coût raisonnable. En effet, l’indemnité prévue par un contrat paramétrique dépend de la valeur d’un indice, construit pour estimer les montants de pertes assurées.

Pour un agriculteur par exemple, un indice paramétrique peut combiner des données de pluviométrie, de température et d’humidité des sols afin de calculer d’éventuelles pertes de production. Des données satellitaires peuvent aussi être utilisées afin de mesurer la qualité du couvert végétal et ainsi estimer approximativement la production fourragère.

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Pour le risque pandémique, un indice peut également être conçu sur la base d’informations concernant la santé publique, ou même sur le prix des actions dont les valeurs sont sensibles aux mesures de confinement. L’indemnité d’un contrat paramétrique dépend donc de la prévision d’un modèle construit pour chiffrer le plus précisément possible les pertes subies par l’assuré.

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Written by Stephanie

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