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La chaleur a influencé la saison de la chasse à l’orignal

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La saison de la chasse à l’orignal a été marquée par la chaleur au Bas-Saint-Laurent, les chasseurs ont dû changer certains comportements et la conservation de la viande est devenue un véritable enjeu. 

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«Il fait tellement chaud qu’on est obligé de sortir [de la forêt] plus vite. J’ai perdu un peu de viande à cause de ça. Il a chauffé un peu. Dans les épaules, dans les places où il y a plus épais de viande, ça refroidi moins vite», a raconté un chasseur d’expérience à TVA Nouvelles.

Durant le dernier weekend de la chasse à l’orignal à l’arme à feu, tous les employés du Centre de débitage DF Rouleau et de Les Hauteurs ont dû travailler, puisque la chaleur était encore au rendez-vous.

«Comme il fait chaud, il faut se dépêcher de sortir le plus d’orignaux possible, parce que les chambres froides se remplissent très très vite, donc on est obligés de travailler de 6 h le matin à 8 h le soir pour que les orignaux ne surchauffent pas et qu’il y ait des pertes de viande», a souligné Valérie Potvin, propriétaire du Centre de débitage DF Rouleau, situé à deux pas d’un poste d’accueil de la zec du Bas-Saint-Laurent, qui accueille des centaines de chasseurs.

La propriétaire prévoit ajouter une chambre froide pendant l’hiver pour qu’elle soit prête pour la prochaine saison de chasse. «Puisque la chasse sera permissive l’an prochain, il devrait y avoir encore plus de prises, et donc ça va nous permettre d’accrocher une quarantaine de bêtes de plus», a-t-elle expliqué.

L’animal change aussi

La température moyenne au mois d’octobre dans le Bas-Saint-Laurent est normalement de 6,6 degrés. Jusqu’ici, la moyenne est plutôt de 10 degrés.«Trois degrés au-dessus c’est beaucoup», a souligné Marie-Ève Giguère, météorologue chez Environnement Canada.

L’original étant un animal qui surchauffe facilement, la température influence ses comportements.

«Quand il fait très chaud, ils peuvent être plus discrets, se déplacer moins. Des choses que les chasseurs connaissaient déjà, mais qu’ils vivent de façon plus intense depuis quelques années», a expliqué Martin-Hugues St-Laurent, professeur titulaire en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski.

Plusieurs chasseurs ont indiqué à TVA Nouvelles avoir vu moins de bêtes pendant la saison de chasse 2022.

«Alors qu’on s’attendrait à voir les mâles parcourir beaucoup de territoire, répondre aux provocations vocales des chasseurs, là on va s’égosiller à faire ces provocations en forêt et les animaux vont moins bouger», a ajouté le chercheur, ajoutant que ça influence le taux de rencontres et par conséquent, le taux de succès des chasseurs.

Des dates appelées à changer?

La chaleur avec laquelle les chasseurs ont dû composer cette année pourrait-elle pousser les gestionnaires de la faune à modifier le calendrier de la chasse dans la région?

«Si on se rend compte que la récolte n’est pas assez élevée pour maintenir des densités socialement acceptables ou socioéconomiquement responsables peut-être qu’effectivement, ça pourrait être une recommandation faite, mais nous en sommes pas là pour le moment», a répondu M. St-Laurent.



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Written by Stephanie

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