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Revue du Royaume de la Planète des Singes : un magnifique écho du passé

### **REVISION DE KINGDOM OF THE PLANET OF THE APES**

Les films rebootés de *La Planète des singes* de 20th Century Studios ont connu un succès monstrueux en proposant des versions remixées du conte classique avec des effets visuels et de capture de mouvement impressionnants produits par Weta. La saga de blockbusters est restée étonnamment forte, et *Le Royaume de la Planète des Singes* de Wes Ball tire parti des bases narratives fécondes posées dans les films précédents. Cependant, malgré des visuels fantastiques et un engagement louable en matière de construction du monde, son récit prometteur sur la façon dont les mythes évoluent au fil du temps est étouffé par des rythmes familiers empruntés à d’autres spectacles d’action.

### **UNE NOUVELLE ÈRE**

Après trois films racontant la première décennie de vie sur Terre après l’épidémie d’un virus conférant une intelligence accrue aux singes et tuant les humains infectés, *Le Royaume de la Planète des Singes* saute 300 ans dans le futur. Il introduit un nouveau groupe de protagonistes essayant d’établir de nouvelles sociétés dans ce qui était autrefois les États-Unis d’Amérique. Bien que des siècles se soient écoulés depuis la mort de Caesar, le premier singe surdoué et leader de l’insurrection révolutionnaire ayant libéré les siens, son héritage vit toujours à travers les mythes que connaissent des singes comme Noa, Anaya et Soona.

### **UNE CULTURE UNIQUE**

En tant que membres du Clan des Aigles – un groupe de chimpanzés vivant dans la forêt et ayant développé une sorte de fauconnerie humaine – tout dans la vie de Noa et de ses amis tourne autour de la communauté et de leur sens de la responsabilité envers les oiseaux qu’ils entraînent à la chasse. Mais, bien que la culture du Clan des Aigles soit une création unique des chimpanzés contemporains, on retrouve des échos distincts des enseignements originaux de Caesar dans leurs croyances selon lesquelles les singes sont plus forts ensemble et que la violence entre les leurs les met tous en danger.

### **L’ÉVOLUTION DES SINGES**

Les effets visuels utilisés pour transformer les humains d’aujourd’hui portant des combinaisons de capture de mouvement en singes photoréalistes ont toujours été phénoménaux. Mais ici, le travail en postproduction de Weta et les performances des acteurs se combinent de manière souvent plus complexe et troublante, mettant en valeur à quel point ces singes ont évolué par rapport à leurs ancêtres mythiques.

### **UNE CONFLIT IMMINENT**

Alors que Noa et ses amis escaladent joyeusement les arbres ou traversent en courant le village du Clan des Aigles avec toutes ses structures en bois astucieusement construites, on ressent l’enthousiasme des singes rien qu’à travers la manière dont ils peinent à reprendre leur souffle entre les hululements d’excitation. Une tension palpable règne entre Noa et son père, exprimée par la concision de leurs conversations verbales, mais ces petits moments de malaise – comme des regards furtifs et des contacts physiques hésitants – témoignent vraiment de la distance émotionnelle entre eux.

### **LE POUVOIR DES LÉGENDES**

Il est difficile de ne pas penser aux films *Avatar* de James Cameron en regardant *Le Royaume de la Planète des Singes* en raison de l’efficacité avec laquelle les films rendent leurs mondes organiques et tournent autour de gestionnaires averses au conflit d’animaux volants. Plutôt que l’unobtanium, c’est la culture et l’identité du Clan des Aigles (ainsi que leur vie) qui sont attaquées alors que Proximus les réduit en esclavage. Mais comme *Avatar*, *Le Royaume* suggère également que travailler avec un bon substitut humain pour le public est le seul moyen pour Noa d’espérer sauver son peuple.

### **L’HÉRITAGE DES LÉGENDES**

Alors que le nom de la fille semble d’abord être un clin d’œil humoristique, c’est aussi l’un des nombreux moyens par lesquels le film renforce l’idée que les légendes et les significations qu’elles portent peuvent se déformer avec le temps à mesure qu’elles sont partagées de génération en génération.

### **UNE DIRECTION PRÉVISIBLE**

Aussi intéressants que soient ces personnages d’un point de vue conceptuel, *Le Royaume de la Planète des Singes* les réunit d’une manière plutôt prévisible qui vise plus à établir la possibilité de futures suites qu’à creuser réellement le contenu en main. La simplicité de la dernière partie du film, où Noa tente de pénétrer dans un bunker à la manière de Fallout, ne l’empêche pas d’être captivant. Cependant, en arrivant à sa conclusion, il est difficile de se défaire de l’idée que nous assistons encore à la mise en place de ce qui pourrait arriver par la suite – même après quatre films.

*Le Royaume de la Planète des Singes* met également en vedette Sara Wiseman, Eka Darville, Ras-Samuel Welda’abzgi et Dichen Lachman. Le film est actuellement en salles.

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Written by Barbara

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