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Park Beyond, le jeu de gestion de parc d’attractions où rien n’est impossible

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Parmi les jeux présents cette semaine à la Paris Games Week, les visiteurs peuvent tester Park Beyond, un jeu de création de parcs d’attractions les plus loufoques possibles. Mais avec une certaine dose de réalisme malgré les apparences.

Une boucle la tête à l’envers, puis un bumper pour vous projeter en arrière avant un coup de canon qui vous expédie à l’autre bout du parc sous l’oeil interrogateur d’un yéti géant: bienvenue dans Park Beyond, le nouveau jeu de gestion de parcs d’attractions fun et coloré de Bandai Namco qui arrivera l’an prochain et que nous avons déjà pu prendre en main.

Ce type de jeu a la cote depuis la sortie au milieu des années 1990 de Theme Park, conçu par Peter Molyneux, l’homme derrière Fable. Ses héritiers ont ensuite été nombreux comme Rollercoaster Tycoon dès 1999 et ses multiples déclinaisons, puis Planet Coaster en 2016, devenu la référence du moment.

Les jeux de construction de parc ont toujours la cote

Pour venir marcher sur les plates-bandes de ce dernier, Park Beyond reprend la même recette (construire et gérer un parc d’attractions), mais avec une bonne dose d’excentricité en plus: vous pouvez laisser libre cours à votre imagination pour concevoir les montagnes russes les plus folles.

Lors de la Paris Games Week qui se tient du 2 au 6 novembre à Paris Expo, porte de Versailles, il sera d’ailleurs possible aux visiteurs de tester le jeu sur le stand de Bandai Namco et de tenter de créer les attractions les plus démesurées possibles.

“On a tous un parc à thème de folie en tête, avec des attractions impossibles, que vous ne pouvez pas faire dans la vraie vie”, résume Johannes Reithmann, directeur créatif chez Limbic Entertainment, le studio derrière le jeu. “Ici, vous pouvez les inventer, monter dedans et avoir une vue à la première personne, vous faire projeter par un canon, tomber dans l’eau ou voler… C’est ce qui rend les choses vraiment excitantes.”

Le jeu de construction d'attraction Park Beyond
Le jeu de construction d’attraction Park Beyond © Bandai Namco

Du fun, mais un jeu (presque) réaliste

Cependant, ce n’est pas pour autant que le jeu échappe à toute logique. Ses créateurs se sont appuyés sur une physique bien réelle. “Nous nous sommes inspirés de véritables montagnes russes, la façon dont elles fonctionnent, le besoin d’élan pour gravir les montées, la gestion des descentes et des virages. Il faut que la voiture puisse arriver au bout du tracé de manière logique,” ajoute-t-il. “Nous avons pris un peu plus de liberté sur les choses plus éprouvantes en cours d’attraction, comme les force G (exercées sur le corps, NDLR), la dangerosité de certains manèges, les haut-le-cœur. Nous nous sommes dit que c’était un jeu vidéo et qu’il fallait garder plutôt le côté impulsif de la création et la liberté artistique.”

Pour élaborer son jeu, Limbic Entertainment a sillonné différents parcs d’attractions et notamment celui d’Europa Park en Allemagne, l’un des plus fréquentés au monde et des plus anciens, ouvert en 1975. Autant pour comprendre le fonctionnement du parc que pour comprendre la création des attractions qui respectent malgré tout quelques lois de la physique.

Le Blue Fire à Europa Park
Le Blue Fire à Europa Park © Melinda DAVAN-SOULAS – Tech&Co

“Le jeu est assez proche de ce que nous devons faire au quotidien”, explique Mathis Gullon, responsable de projet chez MackNeXT, la société en charge de la création des expériences à Europa Park. “Ce n’est pas juste d’avoir une idée sur une feuille et d’empiler les éléments de construction comme on veut. La mécanique du jeu reprend les principaux éléments de construction comme les chaînes, le banking (la possibilité d’orienter le train) qui est essentiel dans un tracé pour qu’il soit cohérent.”

Il faut aussi respecter plusieurs principes de physique dans la création, même si elle a été simplifiée pour ne pas avoir à penser à tous les paramètres. “Mais on a au final un tracé qui aurait pu être calculé par des ingénieurs, avec de la fantaisie en plus”, explique-t-il.

Park Beyond laisse place à la créativité la plus folle
Park Beyond laisse place à la créativité la plus folle © Bandai Namco

À la différence de la réalité, le jeu s’évite évidemment de nombreuses contraintes (longueur du tracé, durée de l’attraction, météo, géographie, bruit pour le voisinage, canalisations, électricité…). Mais pour Mathis Gullon, il faut la même réflexion: “Penser au départ et à l’arrivée du tracé en même temps. Au milieu, ça passe toujours. Et s’assurer que le décor est là et cohérent aussi!”

Plus complexe qu’il n’y paraît

Derrière son allure loufoque qui plaira aux joueurs de tous âges, Park Beyond, que nous avons pu tester plusieurs heures est un jeu bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il faut respecter les vitesses des wagons dans les descentes pour qu’ils aient suffisamment de force pour remonter, bien choisir l’inclinaison, le lacet, le tangage ou le roulis, définir où positionner les boucles de la piste, les éléments. Mais il faut surtout avoir une idée dès le début du projet que vous voulez voir naître. Le jeu demande d’être “un architecte” du divertissement avec un grain de folie et la possibilité de rendre les attractions encore plus démesurées et barrées grâce à une fonction nommée “impossification”.

Mais de rappeler aussi qu’un vrai parc, ce ne sont pas seulement des centaines d’attractions: “Il faut aussi prendre en compte les flux de visiteurs, le marketing, les installations de repos ou de restauration. Comme dans la réalité, il y a une chose à avoir en tête: il faut que cela plaise au visiteur et qu’il s’éclate”, résume Mathis Gullon. “C’est aussi important dans le jeu qu’en vrai”.

Europa Park
Europa Park © Melinda DAVAN-SOULAS – Tech&Co

“Une grande partie du jeu se fait aussi sur la gestion, la façon dont vous devez gérer financièrement votre parc, l’aménager pour qu’il soit rentable”, ajoute le responsable de Park Beyond. “En cela, nous sommes proches de la réalité et de ce que doit réellement faire un gestionnaire de parc d’attractions pour que celui-ci soit viable. C’est une des composantes du jeu. Certains joueurs pourront passer des heures à construire chaque recoin du parc, chaque attraction. D’autres voudront le voir évoluer et prospérer. C’était important de satisfaire tout le monde.”

Dans Park Beyond, il faut aussi savoir gérer les finances de son parc et la satisfaction des visiteurs
Dans Park Beyond, il faut aussi savoir gérer les finances de son parc et la satisfaction des visiteurs © Bandai Namco

Pas d’inquiétude si vous êtes davantage un profil ou l’autre. Park Beyond a prévu un mode bac à sable pour personnaliser au maximum son expérience de jeu. Il est possible de choisir des finances illimitées pour ne pas avoir à s’en occuper et disposer de tout le matériel dès le début de la partie afin de se concentrer sur la conception. Ou bien vous vous fixez des défis de jeu et des objectifs à atteindre (pas de faillite, rentabilité, nombre de visiteurs, satisfaction, etc.). Rendez-vous début 2023 pour l’ouverture.

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Written by Germain

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