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Prononcer des gros mots lorsque l’on se fait mal soulage la douleur

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Outre le soulagement de la douleur, jurer aurait tout un tas de bienfaits pour la santé et pourrait même permettre, dans certains cas, d’améliorer les relations sociales et la communication, estime une étude.

Ca va mieux en le disant. Les gros mots auraient un impact positif sur votre état émotionnel mais aussi physique, ainsi que sur vos relations avec autrui. C’est du moins ce qu’affirme une étude menée par des chercheurs britanniques et suédois et publiée dans la revue Lingua en octobre, reprise par Ouest-France.

Selon les scientifiques, les gros mots, en raison de leur nature taboue, activeraient des zones du cerveau spécifiques comme celles associées à la mémoire et aux émotions, également mobilisées lors de situation de stress ou de menace. C’est notamment pour cela qu’on a tendance à bien les mémoriser et que c’est souvent ce dont les personnes souffrant de détérioration de leurs capacités cognitives se souviennent le mieux.

Extérioriser ses émotions, soulager la douleur…

Les jurons interviennent le plus souvent dans un contexte où les individus ressentent des émotions négatives. En les prononçant, l’idée est avant tout d’extérioriser ce mal-être, que ce soit pour soi-même ou dans un but de communication avec d’autres personnes.

“Les jurons sont ressentis par les locuteurs eux-mêmes comme possédant une force émotionnelle, qui n’est pas partagée par d’autres formes de langage, et qui les rend propices à l’expression d’émotions fortes”, expliquent ainsi les scientifiques.

Mais jurer ne permet pas que de relâcher la pression émotionnelle pour améliorer son état mental: cela permet aussi de réduire la douleur. En étudiant des situations dans lesquelles deux groupes d’individus expérimentaient une souffrance mais un seul d’entre eux était autorisé à prononcer des gros mots, les chercheurs ont remarqué que les membres du groupe qui pouvait jurer mettaient plus de temps à faire part de leur sentiment de douleur et la ressentait moins fortement.

En plus de réduire la douleur, les insultes peuvent même rendre les personnes qui les prononcent plus “fortes”: “la performance musculaire (en termes de force et de puissance) pour des tâches d’exercice physique augmente lorsque les participants répètent un mot grossier par rapport à un mot neutre”, écrivent ainsi les scientifiques.

Influence positive sur les interactions sociales

Si elle démontre des avantages pour la santé et l’état psychologique et physique des individus, la prononciation de jurons a également un intérêt dans un cadre social. On ne jure, en général, pas aux côtés de n’importe qui mais plutôt en compagnie de proches. Dire un gros mot en compagnie de quelqu’un, c’est ainsi montrer qu’on se sent à l’aise avec cette personne, qu’on a réduit la “distance sociale” qui nous sépare d’elle, selon les scientifiques.

Ce rôle de catalyseur social se vérifie aussi dans des situations de groupe où le gros mot, lorsqu’il n’est pas utilisé pour blesser un ou plusieurs membres, est un moyen de faire part de son attachement et de sa loyauté au collectif, en se mettant dans une position plus intime que celle adoptée d’habitude en société.

D’un point de vue communicationnel enfin, l’usage de jurons permet de mobiliser doublement son auditoire: d’abord en suscitant son attention car le juron peut permettre de ponctuer un discours, remobiliser lors d’une intervention longue et ainsi stimuler la mémoire des auditeurs. Celui qui jure peut aussi être perçu comme plus crédible et ainsi se révéler plus persuasif, notamment à l’écrit, en donnant l’impression d’une plus grande authenticité, notamment dans le cadre politique. Attention toutefois car l’usage abusif de jurons peut aussi conduire à discréditer le locuteur, particulièrement dans le contexte professionnel.

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Written by Milo

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