in

Naturopathes, hypnothérapeutes… Doctolib assume son offre de médecines alternatives

[ad_1]

La plateforme de réserveration de rendez-vous médicaux propose également des consultations chez des individus n’ayant aucune compétence médicale.

Après avoir été critiquée sur les réseaux sociaux, la plateforme Doctolib se défend. Ce 21 août, l’entreprise a publié une série de messages sur Twitter pour répondre aux commentaires de certains internautes lui reprochant de proposer des rendez-vous chez des “praticiens” parfois peu recommandables à leurs yeux. Un phénomène qui n’a toutefois rien de nouveau, mais qui a pris une nouvelle ampleur lors de l’épidémie de Covid-19 et la profusion de propos antivax sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, des dizaines de messages ont en effet décrit les fiches de “praticiens” recensés sur Doctolib, proposant des consultations en tant que medium, mais aussi du chamanisme, voire de l’exorcisme. Autant de pratiques régulièrement utilisées par des mouvements sectaires, sans aucun effet reconnu sur la santé, ou qui peuvent s’avérer dangereuses lorsqu’elles promettent de traiter des pathologies lourdes comme des cancers.

Sur Twitter, l’entreprise assure que 97% des praticiens référencés sont des professionnels de santé, reconnus par le ministère de la Santé. Elle rappelle par ailleurs que les fiches des utilisateurs de Doctolib qui ne sont pas des professionnels de santé précisent qu’ils exercent “une profession non-réglementée”.

Pour l’heure, aucune précision n’est cependant ajoutée pour rappeler que ces “praticiens” ne sont pas des professionnels de santé. Sur la version Web du site de Doctolib, un message au-dessus du moteur de recherche mentionne par ailleurs le terme de “professionnel de santé”, au risque d’induire les internautes en erreur.

Toujours sur Twitter, Doctolib rappelle que chaque “praticien” est responsable de sa fiche, qui fait l’objet d’un contrôle d’identité au moment de sa création, mais qui peut être modifiée à tout moment. Auprès de BFMTV, l’entreprise n’exclut pas de faire évoluer ses règles ou les informations affichées, sans toutefois annoncer d’évolution pour l’heure. Elle s’engage à supprimer la fiche et à signaler toute personne qui utiliserait la plateforme pour pratiquer illégalement la médecine.

Parmi les solutions permettant de faire le tri figure la possibilité de s’en tenir à la liste des professions reconnues par le Code de la santé publique, ou de l’élargir à celle des professions disposant d’un numéro ADELI (répertoire national d’identification des professionnels de santé), qui inclut notamment les ostéopathes et les psychologues.



[ad_2]

What do you think?

Written by Germain

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Découvrez notre nouvelle série Swipe Into Space sur Snapchat : coloniser Mars ?

Lincoln Model L100 Concept : cette voiture autonome futuriste remplace le volant par un échiquier