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Yandex vend son pôle médias en Russie au réseau social VK

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Un des principaux carrefours d’audience sur les informations en Russie va changer de mains. Le moteur de recherche russe Yandex a décidé de se séparer de ses activités médias en les vendant à VK, opérateur d’un des plus grands réseaux sociaux du pays. Dans un communiqué publié mardi, la maison mère de Yandex, dont le siège est aux Pays-Bas, a annoncé l’accord contraignant conclu entre sa filiale russe et VK en vue de céder à ce dernier le nom de domaine de sa page d’accueil, sa plateforme filtrant les actualités et Zen, un site d’information-divertissement. En échange, Yandex deviendra propriétaire à 100 % du service de livraison à domicile Delivery Club.

Cette transaction entre ces deux géants de la tech russe est inédite. Pour les millions de Russes qui ont l’habitude d’utiliser Yandex pour surfer sur la Toile, l’entreprise mettra à disposition dans le futur une nouvelle « home page » (ya.ru) permettant d’accéder à ses services de recherche, mails et autres services hors médias.

Page d’accueil rebaptisée

Après sa cession à VK, la page d’accueil de Yandex, permettant l’accès à la plateforme Actualités et à Zen, sera rebaptisée « dzen.ru ». VK assurera le développement ultérieur de cet outil et en aura le contrôle. Par ailleurs, les marques et technologies des actifs Actualités et Zen seront transférées à VK. La transaction devrait être finalisée dans les prochains mois.

C’est un changement majeur qui secoue un Web russe déjà presque entièrement coupé du reste du monde après la décision de Meta, Twitter et d’autres groupes tech américains de se retirer du pays, et la loi adoptée début mars par le parlement russe contre la diffusion de « fausses informations » militaires.

Suspension du Nasdaq

Yandex, connu aussi comme le « Google russe », a accumulé les déboires ces derniers mois, même s’il n’est pas visé directement par les sanctions occidentales. Sa cotation en Bourse a été suspendue le 28 février par le Nasdaq. Mi-mars, une vague de sanctions adoptées par l’Union européenne visant plusieurs oligarques russes incluait le nom de Tigran Khudaverdyan, le patron de Yandex.

L’UE reproche à l’entreprise, sans la cibler directement, de jouer un rôle actif dans la dissimulation d’informations sur la guerre en Ukraine. Même si le conseil d’administration avait trouvé cette décision surprenante, Tigran Khudaverdyan avait démissionné dans la foulée de la sanction européenne à son encontre.

Démission du PDG de Yandex en juin

Placé à son tour sur la liste noire de l’UE, Arkadi Voloj, le fondateur et PDG de Yandex, a démissionné début juin. Même avant le début de l’invasion russe de l’Ukraine, la proximité de Yandex avec le Kremlin lui valait toutes les suspicions. Mais Yandex a toujours répondu aux critiques en expliquant que son indice est calculé, en interne, à partir des données anonymes provenant de ses divers services.

Quoi qu’il en soit, Yandex estime que ses intérêts « sont mieux servis en effectuant un retrait stratégique de ses activités médias ». Quant à VK, cet autre poids lourd de la tech russe est dirigé par Vladimir Kirienko, le fils de Sergueï Kirienko, un membre influent de l’administration présidentielle et proche de Vladimir Poutine.

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Written by Germain

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