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Facebook et Twitter ont supprimé une vaste opération de propagande pro-américaine

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Habitués à lutter contre les opérations menées par la Russie ou la Chine, les plateformes américaines se sont cette fois attaquées à des comptes œuvrant au profit des Etats-Unis.

Twitter et plusieurs réseaux sociaux du groupe Meta (Instagram, Facebook) ont supprimé, en juillet et août, des comptes diffusant des messages à caractère pro-américain, dans certains pays du Moyen-Orient et des pays russophones. C’est la conclusion d’un rapport publié le 24 août, conjointement écrit par le cabinet d’analyses statistiques Graphika et une équipe de chercheurs de l’Observatoire d’Internet de l’Université de Stanford, et relayé par le New York Times.

Il s’agit de la première “opération d’influence” américaine découverte et supprimée des réseaux sociaux. “Nous n’avons jamais rien vu de tel”, indique par ailleurs Renée DiResta, une chercheuse de l’Université de Stanford.

La plupart des messages avaient pour but, selon le New York Times, de promouvoir la vision, les valeurs et les objectifs des Etats-Unis, et de décrédibiliser ceux de la Russie, de la Chine, de l’Iran ou d’autres pays.

Les comptes concernés publiaient des actualités, des “mèmes” (illustrations humoristiques) ou encore des récits, notamment issus de personnes qui n’existaient pas, le tout dans au moins sept langues différentes dont le russe, l’arabe ou encore l’ourdou, langue officielle du Pakistan.

On pouvait y lire des critiques concernant les “guerres impérialistes” de la Russie en Syrie et en Afrique, et vantant parallèlement l’aide militaire apportée par les Etats-Unis en Asie centrale et en Irak, par exemple.

Peu de succès

Cette opération s’est déroulée sur près de 5 ans, sur 8 réseaux sociaux et applications de messagerie différentes. Facebook a identifié les comptes comme provenant des Etats-Unis, tandis que Twitter a indiqué avoir des raisons de penser qu’ils provenaient des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

Toutefois, il est précisé dans le rapport que quatre comptes étaient identifiés comme étant en France, selon les statistiques de Facebook Transparency. Une information que le réseau social n’a pas confirmé. Au-delà du caractère inédit de l’opération, les comptes ne rencontraient pour autant pas un succès flagrant, selon le rapport.

“Il est important de noter les limites lorsqu’on utilise des méthodes non authentiques pour générer de l’engagement et créer de l’influence en ligne. La vaste majorité des publications et des tweets que nous avons analysé n’ont pas reçu plus d’une poignée de “J’aime”, et seuls 19% des comptes identifiés avaient plus de 1000 abonnés”, y est-il précisé.

La Russie pionnière dans le milieu

Avant la découverte de celle-ci, les opérations similaires ont été souvent attribuées à la Chine, l’Iran, mais principalement à la Russie. Particulièrement connu pour ses “fermes à troll”, le pays de Vladimir Poutine est pointé du doigt pour ses actions de propagande sur les réseaux sociaux, notamment à l’occasion de l’élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis.

D’où qu’ils viennent, ces rassemblements de comptes à but de propagande vont à l’encontre des conditions d’utilisation de Facebook et Twitter. Facebook assure avoir été actif contre la propagande russe ces derniers mois, assurant régulièrement démanteler des réseaux organisés de ce même type. Les deux entreprises ne se sont pas exprimés sur la question auprès du New York Times.

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Written by Germain

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