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Iliad confirme sa bonne dynamique

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Le stress de la rentrée ? Pas pour Iliad ! Le groupe de Xavier Niel, présent désormais en Italie et en Pologne, a publié mardi de bons résultats pour le deuxième trimestre, qui lui permettent d’aborder les prochains mois avec une certaine tranquillité. « Nous avons su développer un modèle de croissance unique parmi les opérateurs télécoms paneuropéens », assure Thomas Reynaud, le directeur général.

Dans un contexte macroéconomique pourtant compliqué, entre l’inflation et la hausse du prix de l’énergie, l’opérateur affiche une belle croissance de son chiffre d’affaires qui progresse de 11,4 % à 2 milliards d’euros sur le trimestre et de 8,1 % sur le semestre (4 milliards). A périmètre et taux de change constants, la croissance atteint 6,6 % sur les trois derniers mois. Ce qui permet à Iliad de revendiquer « la plus forte croissance parmi le Top 15 » des telcos européens.

La rentabilité progresse également de 10,1 % sur le semestre à base comparable, avec un Ebitdaal (après loyer) de 1,58 milliard d’euros, notamment grâce à l’Italie et à la France. Enfin la baisse des investissements (-1,6 % sur le semestre) a un effet bénéfique sur le cash-flow opérationnel qui progresse pour sa part de 54 %, à 557 millions d’euros. Au final, Iliad termine le semestre avec un résultat net de 639 millions (+167 %).

9 millions d’abonnés en Italie

Ces bons résultats sont surtout tirés par l’Italie (+16,8 % de croissance) où Iliad a franchi ces derniers mois la barre des 9 millions d’abonnés. Le groupe s’était lancé il y a quatre ans dans la Péninsule, d’abord sur le mobile, avant de débarquer sur la fibre début 2022. Depuis, 68.000 Italiens ont souscrit à sa célèbre Freebox. « Sur la fibre, nous pouvons adresser 25 % des foyers italiens, nous allons monter en puissance, assure Thomas Reynaud. Chaque jour nous étendons notre couverture. » Sur le mobile, le groupe a signé un accord de partage de réseaux avec l’opérateur WindTre pour mieux couvrir les zones peu denses.

La dynamique est plus faible en Pologne (+1,8 % à périmètre et change constants) en raison des impacts réglementaires. Iliad était arrivé dans ce pays d’Europe de l’est fin 2020, en lançant une OPA amicale à 2,2 milliards d’euros sur l’opérateur Play. Un an après, et fidèle à sa stratégie de convergence fixe-mobile, le groupe avait ensuite racheté à Liberty Global le câblo-opérateur polonais UPC pour 1,5 milliard d’euros. Cet actif a été intégré en avril, et Iliad sert désormais 14,6 millions d’abonnés en Pologne.

10 milliards de dettes nettes

Ces opérations ont changé le visage d’Iliad : l’opérateur réalise désormais un tiers de son chiffre d’affaires hors de France. Mais elles ont également creusé la dette, qui atteint 10 milliards d’euros sur le semestre. L’acquisition d’UPC le 1er avril a ainsi fait augmenter le levier financier (3,1 fois l’Ebitdaal, contre 2,7 fois fin 2021). Pour autant, le groupe – qui, comme Altice, a quitté la Bourse – se dit confiant. « Nous n’avons aucun problème d’accès aux marchés de la dette », explique Thomas Reynaud. La preuve, Iliad a levé cet été 5 milliards d’euros, dont une partie servira à payer les fréquences 5G en Italie en septembre et à muscler le réseau.

En France, Iliad conserve aussi une bonne dynamique. Comme au premier trimestre, Free s’impose comme le premier recruteur d’abonnés sur le fixe (+67.000) et le mobile (+120.000), permettant à l’opérateur de tutoyer les 21 millions de clients au global. Sur la fibre, Orange conserve toutefois son avance, avec 263.000 nouveaux clients sur la période contre 204.000 chez Free et 143.000 chez Bouygues, SFR n’ayant pour sa part pas communiqué de chiffre pour son deuxième trimestre.

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Written by Germain

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