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un logiciel controversé de reconnaissance faciale utilisé pour innocenter un homme

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Le logiciel a permis d’innocenter un homme qui risquait 15 ans de prison, en retrouvant un témoin oculaire. Il est désormais accessible pour certaines catégories d’avocats.

Le logiciel de reconnaissance faciale de Clearview AI, banni de nombreux pays dont la France, vient d’être utilisé pour la toute première fois dans un cadre juridique. Aux États-Unis, l’avocat d’un homme qui risquait de la prison l’a utilisé pour retrouver un témoin, rapporte le site spécialisé NextINpact, ce 26 septembre, relayant le New York Times.

En 2017, Conlyn est victime d’un accident de voiture lorsque le conducteur – dont il était le passager – roule en état d’ébriété. Ce dernier est ejecté du véhicule et meurt sur le coup. Conlyn est sorti du véhicule par un passant, qui s’entretiendra par la suite avec la police, laquelle ne relève pas son identité. Quelques années plus tard, Conlyn est accusé d’avoir conduit lui-même la voiture, et risque donc 15 ans de prison pour conduite en état d’ivresse et excès de vitesse.

Témoin non identifié

La seule personne en mesure de témoigner en faveur de Conlyn est l’homme qui l’avait sauvé une première fois en l’aidant à sortir de la voiture. Mais sans identité, il ne reste que les enregistrements des caméras des policiers pour retrouver cet homme. C’est pour cette raison que l’avocat de Conlyn, commis d’office, se tourne vers Hoan Ton-That, le dirigeant de la très controversée Clearview AI.

“Je suis conscient que vous entreprise ne fournit son logiciel de reconnaissance faciale qu’aux forces de l’ordre. Que se passe-t-il si ces mêmes agences refusent d’utiliser Clearview AI pour identifier un témoin oculaire autrement non identifié qui pourrait innocenter une personne?” plaide-t-il auprès du PDG.

A la suite d’une action en justice émise par des défenseurs de la vie privée, Clearview a cessé de commercialiser sa solution de reconnaissance faciale depuis mai 2022 aux entreprises américaines. Mais l’avocat, commis d’office, est directement lié aux autorités, et a donc pu utiliser Clearview. Il lui a suffit de quelques minutes pour retrouver le témoin oculaire ayant permis d’innocenter Conlyn.

Montrer patte blanche

Et comme pour pérenniser cette utilisation, l’entreprise propose désormais sa solution aux avocats commis d’office avec un “essai gratuit de trente jours, comme elle le fait pour ses clients des forces de l’ordre”, indique l’entreprise auprès du New York Times. Si pour cette dernière, cela permettra de voir la technologie “d’un autre oeil” et de “renforcer la confiance dans le système”, c’est surtout que Clearview a tout à faire pour se racheter auprès de l’opinion publique.

Clearview AI est en effet particulièrement familière des polémiques. Elle est accusée d’avoir siphonné des dizaines de milliards de photos sur les réseaux sociaux, et plus généralement en ligne, pour alimenter la base de données de son logiciel de reconnaissance faciale. En France, mais aussi en Italie ou encore en Grèce, l’entreprise a reçu plusieurs dizaines de millions d’euros d’amende pour ces accusations. Dans un autre effort de montrer patte blanche, l’entreprise avait notamment offert son logiciel à l’Ukraine dans le cadre de la guerre.

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Written by Germain

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