in

retour en dix dates sur un incroyable feuilleton

[ad_1]

Le réseau social a confirmé la nouvelle, ce vendredi: Elon Musk est le nouveau maître à bord. Le dernier chapitre d’un un mariage forcé.

Elon Musk n’en voulait pas, le voici pourtant (mal)heureux propriétaire de Twitter. Ce vendredi, le réseau social a confirmé l’achat qui devait forcément se conclure à cette date limite, sans quoi un procès devenait inévitable entre les deux parties. Si le milliardaire semble s’être fait à l’idée de cet achat contraint, cela conclut surtout un feuilleton à rebondissements lancé, presque comme une blague, en avril dernier. Retour sur un désamour en dix dates.

4 avril: Elon Musk devient le premier actionnaire du groupe

Utilisateur effréné du réseau social, où il a pris l’habitude de parler librement – quitte à se faire taper sur les doigts par le gendarme de la bourse américain, Elon Musk annonce le 4 avril 2022 l’achat de 9,2% du capital de Twitter. On ne parle pas encore de rachat et le milliardaire assure même ne pas souhaiter influer sur les grandes décisions stratégiques de l’entreprise: il renoncera d’ailleurs à intégrer le conseil d’administration. Cet investissement lui a néanmoins permis de devenir le premier actionnaire du réseau social, devant le fondateur du groupe, Jack Dorsey.

14 avril: le patron de Tesla annonce son intention de racheter “100% de Twitter”

Dix jours plus tard, le patron de Tesla précise ses intentions: il souhaite finalement racheter l’intégralité de l’entreprise et la sortir de la Bourse. Son offre valorisait Twitter à 44 milliards de dollars – contre 36 milliards de valorisation réelle à l’époque des faits. Chez Twitter, le coup de force passe mal mais le patron de Tesla montre les muscles: en cas de refus, il menace de “réexaminer sa position d’actionnaire” au sein du réseau social. Contraint, le réseau social annonce “examiner avec attention” cette “offre non sollicitée et non contraignante”, non sans tenter de saborder le coup de force du milliardaire par une clause “empoisonnée”. En vain.

25 avril: le réseau social accepte finalement d’être racheté

Alors que le patron de Tesla avait indiqué avoir sécurisé près de 46,5 milliards de dollars pour financer la transaction, Twitter accepte finalement l’offre de rachat. Le réseau social sera ainsi racheté pour 44 milliards de dollars. L’accord définitif d’acquisition prévoit que le réseau social sera détenu à 100% par Elon Musk, et sortirait donc de la bourse.

13 mai: Elon Musk suspend le rachat

Premier coup de théâtre. Après des jours de rumeurs, Elon Musk annonce suspendre le rachat de Twitter. Il veut s’assurer que le réseau social ne contient pas plus de 5% de faux comptes. Le chiffre est un indicateur extrêmement scruté par les investisseurs des réseaux sociaux car les revenus de ces derniers sont basés sur l’affichage de publicité auprès des (vrais) internautes. En clair, les faux comptes sont autant de potentiels utilisateurs qui ne seront en réalité pas monétisables.

De son côté, Twitter reproche à Elon Musk d’avoir violé un accord de confidentialité en divulguant sa méthode utilisée en interne pour évaluer cette proportion de faux comptes. Quelques jours plus tard, le milliardaire chiffrait entre 20 à 50% de faux comptes sur Twitter.

6 juin: le tension monte, Elon Musk menace à nouveau de claquer la porte

L’affaire des faux compte continue d’enfler. Estimant que Twitter est réfractaire à partager ses informations sur ce sujet, le patron de Tesla menace pour la deuxième fois de retirer son offre. De quoi faire réagir le réseau social, qui trois jours plus tard, annonce qu’il va fournir les données tant demandées.

8 juillet: le rachat est abandonné

Après un mois de tensions – avec en arrière-plan la guerre en Ukraine et la chute du cours de Tesla – Elon Musk annonce finalement, dans un courrier adressé au gendarme boursier américain, qu’il met un terme aux négociations pour le rachat de Twitter. Selon lui, la plateforme n’a pas tenu ses engagements en matière de transparence concernant le nombre de faux comptes sur la plateforme.

11 juillet: le cours de Twitter dévisse, le bras de fer débute

Sans surprise, le cours de Twitter chute à l’ouverture de Wall Street, afaiblissant un peu plus une entreprise qui manquait déjà de souffle. Réfractaire initialement au rachat, Twitter exige désormais qu’Elon Musk tienne parole en versant les 44 milliards de dollars. Pour le contraindre, Twitter va se lancer dans une bataille judiciaire et dépose une plainte le 12 juillet

29 juillet: un procès est prévu pour le 17 octobre

L’été sera parsemé d’audiences judiciaires entre les deux camps, principalement autour des faux comptes. Pour Musk, Twitter n’a pas été honnête dans ses informations, l’achat est donc caduque. Mais pour le réseau social, c’est plutôt les déboires du cours de Tesla à Wall Street qui a motivé le millliardaire à abandonner. Pour régler le litige, un juge ordonne un procès au 17 octobre. Une mauvaise nouvelle pour Elon Musk qui peine à convaincre de sa bonne foi. D’autant qu’un procès perdu lui serait extrêmement coûteux.

3 octobre: Elon Musk se résigne à racheter Twitter

A mesure que la date du procès se rapproche, le milliardaire constate qu’il a toutes les chances de perdre son bras de fer judiciaire. Non sans amertume, il finit donc par annoncer au gendarme boursier américain, le 3 octobre dernier, qu’il allait bien racheter le réseau social pour la somme prévue – soit 44 milliards. Enigmatique, il promet d’en faire une “application à tout faire” sur le modèle du chinois WeChat.

27 octobre: l’achat est officiel

Le 27 octobre était la date limite pour acter sa promesse, sans quoi un procès allait être organisé. C’est donc ce vendredi qu’Elon Musk a confirmé, sur Twitter, évidemment, son acquisition promettant – contrairement à ses précédents propos – ne pas faire de la plateforme une “zone de non-droit” sur la liberté d’expression.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

[ad_2]

What do you think?

Written by Germain

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Tous les indicateurs du Covid de nouveau au vert

nous sommes «très loin du compte», constate le PNUE