Germain
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Le nouveau propriétaire de Twitter a laissé entendre que tous les comptes suspendus “pour des raisons mineures et douteuses” pourront de nouveau s’exprimer sur le réseau social.
Vers un Twitter (quasimment) sans filtre? Alors qu’Elon Musk vient de prendre le contrôle du réseau social pour 44 milliards de dollars, l’homme le plus riche du monde a laissé entendre que certains comptes suspendus “pour des raisons mineures et douteuses” pourraient être de nouveau autorisés.
“Toute personne suspendue pour des raisons mineures et douteuses sera libérée de la prison de Twitter”, a écrit le dirigeant dans un tweet posté dans la nuit du vendredi au samedi 29 octobre.
De quoi raviver les inquiétudes de ceux qui craignent que Twitter accorde désormais une trop grande place à la “liberté d’expression”, laissant passer trop de messages sans modération, pouvant faire l’objet de tentative de harcèlement, ou relayant des idées racistes ou de la désinformation.
Trump, premier “libéré”?
Parmi ces comptes suspendus, on trouve notamment celui d’un certain Donald Trump. L’ancien président américain, banni “à vie” de la plateforme depuis près de deux ans, s’est justement félicité de cette prise de contrôle d’Elon Musk.
“Je suis vraiment heureux que Twitter soit désormais entre de bonnes mains et ne soit plus dirigé par une gauche radicale folle et maniaque qui déteste notre pays. Twitter doit travailler dur pour se débarasser de tous les bots et faux comptes qui lui ont tant nui. La plateforme risque de s’amenuiser, mais deviendra meilleure. J’aime la vérité”, a assuré Donald Trump sur Truth Social, son propre réseau social.
Mais l’ex-président américain n’envisagerait pas de revenir sur Twitter. Donald Trump avait en effet déjà assuré ne pas vouloir retrouver son compte. Mais il pourrait bien changer d’avis et acter ses retrouvailles avec ses quelque 90 millions d’abonnés, tentant pour celui qui pourrait se présenter à la prochaine élection présidentielle outre-Atlantique.
GM renonce à la publicité sur Twitter
Ce rachat historique jette en tout cas le doute sur l’avenir de Twitter. De quoi déjà entraîner des conséquences sur son activité.
Le constructeur automobile General Motors a ainsi indiqué vendredi avoir décidé d’arrêter temporairement de payer pour des publicités sur Twitter, devenant ainsi le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur la plateforme après le rachat du réseau social par Elon Musk.
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