in

Le robot humanoïde de Sanctuary est destiné à l’autonomie à usage général.

Depuis un moment, nous suivons les développements de Sanctuary AI grâce à des vidéos sur YouTube montrant une figure humanoïde accomplissant une multitude de tâches complexes grâce aux compétences en téléopération d’un pilote humain à distance. Malgré le récent déploiement commercial réussi du système téléopéré dans un magasin au Canada (où il a pu effectuer 110 tâches liées au commerce de détail), l’objectif final de Sanctuary est bien au-delà de la téléprésence. La société se décrit comme étant “en mission pour créer la première intelligence de type humain chez les robots à usage général”. Cela semble extrêmement ambitieux, selon ce que l’on entend par “intelligence de type humain” et “robots à usage général”. Cependant, aujourd’hui, Sanctuary dévoile quelque chose qui indique une avancée substantielle vers cet objectif : Phoenix, un nouveau robot humanoïde bipède conçu pour effectuer des travaux manuels nécessitant les mains. Bien que le téléopéré humanoïde de Sanctuary soit très performant, la téléopération n’est bien sûr pas extensible de la même manière qu’une autonomie partielle. Ce que toute cette téléopération a permis à Sanctuary, c’est de collecter beaucoup de données sur la façon dont les humains agissent. Le plan à long terme est que certaines de ces compétences en manipulation humaine puissent éventuellement être transférées à un robot très humain, ce qui est le concept de conception sous-jacent de Phoenix. L’architecture cognitive de contrôle (appelée Carbon) de Phoenix est basée sur la prémisse que le contrôle du corps humain par l’esprit humain est décomposable en parties telles que la mémoire, le contrôle moteur, le cortex visuel, etc. Lors de la conception d’un système de contrôle pour un robot, l’une des choses que vous pouvez faire est d’essayer de répliquer chacune de ces pièces en logiciel pour essayer essentiellement d’émuler ce que les scientifiques cognitifs croient que le cerveau humain fait. Donc, le système de contrôle cognitif de Sanctuary est basé sur cette prémisse, et les données collectées lors de la première étape de ce processus deviennent des exemples que le système cognitif peut apprendre d’une manière similaire à celle dont nous apprendrions avec un enseignant. Le plan de Sanctuary est de commencer par la téléprésence et d’utiliser cela comme base pour itérer vers une autonomie à usage général. La première étape ne nécessite pas de robots du tout: il s’agit plutôt de capteurs humains enregistrant leurs mouvements pendant qu’ils effectuent des tâches utiles dans le monde. Les données collectées de cette manière sont utilisées pour concevoir des robots téléopérés efficaces, et à mesure que ces robots sont réintroduits dans le monde pour effectuer un tas de ces mêmes tâches utiles sous la téléopération, Sanctuary est attentif aux tâches ou sous-tâches qui se répètent encore et encore. Les choses comme l’ouverture d’une porte ou la prise en main d’une poignée sont les premières cibles pour passer de la téléopération à l’autonomie. En automatisant certaines des tâches du pilote humain, leur efficacité sera significativement améliorée. De là, Sanctuary combinera ces tâches autonomes en séquences plus longues pour passer à un modèle d’autonomie supervisée. Ensuite, la société espère progressivement atteindre une pleine automaton autonomie.

What do you think?

Written by Mathieu

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ubisoft investit encore davantage dans Assassin’s Creed.

L’intégration mobile de Edge de Microsoft Bing Chat devient plus profonde avec de nouveaux widgets et bien plus encore.