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A Reims, une start-up se lance dans les microfusées

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Le moteur-fusée Navier est entièrement fabriqué par impression métallique 3D.

« Dès 2027, nous produirons 50 fusées par an, car nous comptons faire autant de tirs chaque année. » A 23 ans, Stanislas Maximin affiche résolument ses ambitions. Ce passionné d’espace a créé, voici trois ans, Venture Orbital Systems, une start-up basée à Reims proposant des services de lancement pour les nanosatellites. Ces objets de la taille d’une boîte à chaussures pesant moins de 50 kilos ont été, au départ, testés par des laboratoires ou des universités. La miniaturisation aidant, leur puissance augmentant et les coûts baissant, les voici devenus incontournables pour les télécommunications, la défense, la finance, l’agriculture ou les transports. En l’espace de dix ans, de 2017 à 2026, la valeur de ce marché des microsatellites et nanosatellites devrait quintupler, pour atteindre 6 milliards de dollars (5,28 milliards d’euros), selon Polaris Market Research.

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D’où l’idée de proposer toute une gamme de service. A commencer par un microlanceur pour placer ces satellites sur leur position en orbite basse, à 600 kilomètres de la Terre. Ce sera Zéphyr, 15 mètres de haut, pesant moins de 2 tonnes, pouvant emporter jusqu’à 70 kilos de charge, soit deux à trois satellites. Le premier test est prévu en 2024, à partir de la base spatiale de Saxavord, en Ecosse. Les vols commerciaux commenceront l’année suivante. « Aujourd’hui, pour envoyer un satellite de 20 kilos dans l’espace, cela prend un an et demi, entre la signature du contrat et le lancement. Avec Zéphyr, ce sera six mois », annonce le fondateur de la start-up. De plus, le coût sera de deux à trois fois moins cher que celui du leader du secteur, l’américain Rocket Lab, soit 35 000 dollars le kilo, avec pour objectif de le ramener à 25 000 dollars.

Une offre « pléthorique »

Mais l’entreprise arrive sur un marché très convoité. « L’offre de microlanceurs est pléthorique, pas moins d’une dizaine de projets en Europe, autant aux Etats-Unis, et celles qui existent déjà, comme les américaines Rocket Lab, Astra Space ou Virgin Orbital, ne gagnent pas d’argent », prévient Maxime Puteaux, consultant chez Euroconsult. « Il existe des niches de besoins, mais je ne pense pas que la demande puisse absorber l’offre. »

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Cela ne décourage pas le jeune dirigeant, qui envisage un lancement par semaine. « A partir de 2028, plus de 1 000 satellites seront envoyés, chaque année, dans l’espace. Avec nos 50 tirs, nous aurons environ 15 % du marché. » Son objectif est de rejoindre le top 3 des fabricants de microlanceurs en Europe, composé des allemands Isar, RFA et du britannique Orbex.

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Written by Stephanie

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