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Dernières nouvelles du béluga égaré dans la Seine

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Depuis ce vendredi soir, le béluga repéré quelques jours plus tôt dans la Seine est piégé dans une écluse à environ 70 kilomètres de Paris. Il y est entré de lui-même et semble calme. Mais son état de santé inquiète de plus en plus. Il apparaît notamment très amaigri. Toutes les tentatives de le nourrir ont en effet échoué. Même les injections de vitamines et de produits destinés à lui ouvrir l’appétit n’y ont rien fait.

Le béluga refuse de s’alimenter. Selon les observateurs, cela daterait de plusieurs semaines. Bien avant, donc, son entrée dans la Seine. Le résultat, sans doute, d’une maladie encore non diagnostiquée et qui met à mal les chances de sauver l’animal.

Un sauvetage difficile

Certains rappellent d’ailleurs que très peu d’opérations de sauvetage de bélugas égarés ont jusqu’à présent réussi. En 2017, un individu avait été capturé dans des filets au Canada ensuite rapatrié en avion et enfin, transporté en camion puis ramené en bateau de la rivière — où il s’était perdu — jusqu’à son milieu naturel. C’était une heureuse exception.

Aujourd’hui, l’hypothèse de réussir à aider le béluga perdu à retrouver le chemin de l’embouchure de la Seine semble écartée. Écartée aussi, l’idée d’une euthanasie. Aussi longtemps, toutefois que le béluga continuera à se montrer curieux et vif. Même si déjà, la préfecture de l’Eure envisage de le laisser finir tranquillement sa vie « comme quelqu’un de très malade ».

Peut-être une opération semblable à celle menée au Canada en 2017 pourrait-elle être imaginée ? Une opération qui serait extrêmement complexe à mettre en œuvre, notamment parce que les bélugas avec leur respiration consciente ne peuvent pas être endormis, au risque de mourir. D’autant qu’elle supposerait que le béluga ait été soigné avant d’être rendu à la mer.

Quoi qu’il en soit, la première urgence semble désormais de réussir à le faire sortir de cette écluse dans laquelle il s’est installé. Un bassin d’eau chaude de 125 mètres de long pour 25 mètres de large seulement. Pas du tout adapté à cet animal arctique de 4 mètres.

Il faut sauver le béluga perdu dans la Seine

Une orque, il y a quelques semaines et maintenant, un béluga. Il se passe vraiment des choses étranges dans la Seine. Et alors que les opérations de sauvetage ont échoué pour l’orque, les autorités mettent tout en œuvre pour remettre le béluga sur le droit chemin.

Article de Nathalie Mayer paru le 05/08/2022

Le béluga, c’est un cétacé – une espèce protégée -, une sorte de baleine, qui vit normalement dans les eaux froides de l’océan Arctique et dans l’estuaire du Saint-Laurent (Canada). Normalement. Parce qu’il se trouve qu’en ce début de semaine, un béluga a été observé, nageant dans la Seine. Des opérations coordonnées par la préfecture du département de l’Eure sont en cours pour tenter de le sauver.

Selon les spécialistes, il peut arriver que des individus isolés s’égarent dans des eaux plus chaudes. Et ils survivent même temporairement dans des eaux douces. Mais ce jeudi, les experts dépêchés sur place se montraient plutôt pessimistes. Après une évaluation minutieuse, la préfecture de l’Eure évoque un « état de santé préoccupant ». L’animal présente « des altérations cutanées et être amaigri ». L’urgence semble donc de réussir à nourrir le béluga égaré. Pour lui éviter le triste sort de l’orque, elle aussi perdue dans la Seine début juin. Elle était morte d’inanition – après, tout de même, avoir pris une balle dans la tête…

Comment un béluga est-il arrivé dans la Seine ?

Car malgré tout, le béluga semble rester tonique. Le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin (GEEC) décrit un animal qui effectue de longues apnées dans les eaux de la Seine. Le signe que sa capacité pulmonaire n’est pas altérée. Toutefois, ce comportement complique la tâche de ceux qui voudraient le guider vers l’embouchure. Pour l’heure, le béluga aurait plutôt tendance à fuir les embarcations.

Une hypothèse – qui reste toutefois à vérifier – voudrait d’ailleurs que ce soient des perturbations sonores qui soient à l’origine de l’égarement du béluga. Parce que ce cétacé se déplace grâce à un sonar naturel, qui pourrait avoir été trompé par la pollution sonore à l’embouchure de la Seine.

Aux dernières nouvelles, le béluga égaré croisait entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne. Soit à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris. Il est bien sûr conseillé d’éviter de se déplacer pour tenter de l’approcher.

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Written by Milo

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