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6 images des satellites Landsat qui montrent l’impact des activités humaines sur notre planète

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Depuis un demi-siècle, les satellites Landsat photographient la Terre, sous tous les angles. Des clichés qui permettent d’illustrer les changements de paysage, notamment ceux liés aux activités humaines et au dérèglement climatique.

Il offre “un regard impartial sur le changement climatique”. Le programme spatial Landsat, géré conjointement par la Nasa et l’Institut des études géologiques américain (USGS), a été lancé il y a 50 ans, en juillet 1972. Depuis, huit satellites ont été lancés, dont trois sont toujours en orbite, rapporte Vice. Il s’agit du premier programme spatial d’observation de la Terre destiné à des fins civiles.

“Pendant 50 ans, la mission a recueilli des données sur les forêts, les fermes, les zones urbaines et l’eau douce de notre planète, générant le plus long enregistrement continu de ce type”, écrit la Nasa.

A travers ces milliers de clichés, le programme Landsat a construit une mosaïque de notre planète vue du ciel et permet d’illustrer les changements liés à l’activité humaine depuis un demi-siècle.

· Le rétrécissement de la mer d’Aral

Dans les années 1960, la mer d’Aral formait la quatrième plus vaste étendue lacustre du monde. En 2000, cette superficie était déjà divisée par deux. Cet assèchement est dû au détournement par l’Union soviétique des deux fleuves pour produire du coton en masse.

La mer Aral en 2000 et en 2018, capturé par Lansat
La mer Aral en 2000 et en 2018, capturé par Lansat © Nasa/USGS

Ces images capturées en 2000 puis en 2018 par des satellites Landsat montrent le rétrécissement de la mer d’Aral. “À mesure que la mer d’Aral s’est asséchée, les pêcheurs et les autres communautés qui en dépendaient se sont effondrées”, écrit la Nasa.

“L’eau de plus en plus salée a été polluée par les engrais et les pesticides. La poussière, contaminée par des produits chimiques agricoles, est devenue un danger pour la santé publique”, poursuit l’agence.

· Glaciers en recul et lacs en expansion au Tibet

Les scientifiques appellent souvent le plateau tibétain et ses nombreuses chaînes de montagnes le “troisième pôle” car ils contiennent la plus grande réserve d’eau douce du monde en dehors des régions polaires. Une grande partie de cette eau est stockée dans des dizaines de milliers de glaciers dispersés dans la région. Cependant, la hausse des températures accélère la fonte de ces glaces.

Les lacs à l'ouest des monts Tanggula, au Tibet, en 1987 et en 2021, capturé par Lansat
Les lacs à l’ouest des monts Tanggula, au Tibet, en 1987 et en 2021, capturé par Lansat © Nasa/USGS

Ces images de lacs situés à l’ouest des monts Tanggula en 1987 puis en 2021 offrent une vue des changements causés par le retrait des glaciers. Par conséquent, les lacs ont eux grandi au fil du temps.

· La fonte des glaces en Alaska

Le Columbia est un grand glacier côtier d’Alaska, aux États-Unis, qui se jette directement dans la mer. Depuis les années 1980, il a entamé un retrait: son extrémité a reculé de 20km et il a perdu plus de la moitié de son épaisseur et de son volume total.

Le glacier Columbia, en Alaska, en 1986 et en 2019, capturé par Landsat
Le glacier Columbia, en Alaska, en 1986 et en 2019, capturé par Landsat © Nasa/USGS

Ces images en fausses couleurs, prises par les satellites Landsat, montrent comment le glacier et le paysage environnant ont changé depuis 1986, par rapport à 2019. La neige et la glace apparaissent en cyan clair, la végétation en vert, les nuages en blanc ou orange clair et l’eau libre en bleu foncé.

“Le recul du glacier Columbia contribue à l’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale, principalement par le vêlage des icebergs”, explique la Nasa.

· La déforestation en Amazonie

L’État de Rondônia, dans l’ouest du Brésil, qui abritait autrefois 208.000 kilomètres carrés de forêt – soit une superficie légèrement inférieure à celle de l’État américain du Kansas – est devenu l’une des régions les plus déboisées de l’Amazonie.

La forêt amazonienne, dans l'État de Rondônia, dans l'ouest du Brésil, en 2001 et en 2019, capturé par Landsat
La forêt amazonienne, dans l’État de Rondônia, dans l’ouest du Brésil, en 2001 et en 2019, capturé par Landsat © Nasa/USGS

Toutes les grandes forêts tropicales sont en train de disparaître, principalement pour faire place à la production alimentaire humaine, y compris le bétail et les cultures.

“Bien que la déforestation tropicale réponde à certains besoins humains, elle a également des conséquences profondes, parfois dévastatrices, comme des conflits sociaux et des violations des droits humains, l’extinction de plantes et d’animaux et le dérèglement climatique”, détaille la Nasa.

· L’expansion urbaine à Shanghai

En 1960, environ 110 millions de Chinois – soit 16% de la population – vivaient dans des villes. En 2018, ces chiffres sont passés à 820 millions et 59%. L’urbanisation a commencé dans les années 1980, lorsque le gouvernement chinois a ouvert le pays au commerce et aux investissements étrangers. Cette série d’images Landsat montre la croissance de Shanghai entre 1984 et 2019.

Vue aérienne de la ville de Shanghaï en 1984 et en 2019, capturé par Landsat
Vue aérienne de la ville de Shanghaï en 1984 et en 2019, capturé par Landsat © Nasa/USGS

En 1984, le cœur de la ville était centré sur la rive ouest de la rivière Huangpu, un affluent artificiel du fleuve Yangtze. Depuis, Shanghai s’est étendue dans toutes les directions sur ce qui était principalement des terres agricoles.

Le remplacement des forêts et des terres agricoles par du béton a fait augmenter la température de la ville. Des chercheurs chinois travaillant à l’aide de capteurs thermiques sur Landsat ont montré que dans certaines zones de Shanghai les températures ont augmenté de 81% entre 1984 et 2014.

· L’exploitation du pétrole au Canada

Sous la forêt boréale canadienne se trouve l’une des plus grandes réserves de pétrole de la planète. Ces images des satellites Landsat montrent la croissance des mines de surface au-dessus des sables bitumineux de l’Athabasca entre 1984 et 2016. Une tendance qui devrait se poursuivre puisque des permis ont été approuvés pour l’expansion des mines dans cette région.

Les mines des sables bitumineux de l'Athabasca, au Canada, en 1984 et en 2016, capturé par Landsat
Les mines des sables bitumineux de l’Athabasca, au Canada, en 1984 et en 2016, capturé par Landsat © Nasa/USGS

Seulement 20% des sables bitumineux se trouvent près de la surface où ils peuvent être facilement exploités. Le reste des sables bitumineux est enfoui à plus de 75 mètres sous terre et est extrait par injection d’eau chaude dans un puits qui liquéfie le pétrole pour le pomper.

Cette exploitation a un impact important sur l’environnement. D’abord, les forêts doivent être défrichées pour l’exploitation. En outre, elle libère un certain nombre de toxines qui peuvent s’infiltrer dans les eaux souterraines ou directement dans la rivière Athabasca.

De plus, comme l’extraction et la séparation du pétrole des sables nécessitent de l’énergie, les sables bitumineux dégagent plus de gaz à effet de serre que les autres formes de production pétrolière.

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Written by Milo

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