Jeux vidéo: The Last of Us, d’excellent à [presque] parfait

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Moins de 10 ans après sa sortie initiale, Naughty Dog déride – pour une seconde fois! – son chef d’œuvre The Last of Us, cette fois-ci pour lui offrir une nouvelle vie sur la PlayStation 5. Et bien que certains les accuseront de zèle, une chose est indéniable : le résultat est à couper le souffle.

Peu de jeux auront été rafraîchis aussi souvent en un si court laps de temps que The Last of Us. Si on peut saluer le dévouement de la société Naughty Dog pour sa franchise, il est aussi permis de douter de la pertinence d’une nouvelle refonte.

Mais mettons cette question de côté pour juger cette réédition pour ce qu’elle est : un portage tout neuf, offert à une nouvelle génération de console PlayStation. Pourquoi pas ? Car, rappelons-le, le poids des années sur le premier chapitre de cette saga avait été mis en évidence par la sortie de son impeccable suite, à l’été 2020.

Plus réaliste

Ce fossé, jadis plutôt large et profond, n’existe pratiquement plus aujourd’hui. Car le The Last of Us qu’on nous ressert aujourd’hui a été entièrement revu sur le plan visuel. Le réalisme fait donc un immense bond en avant, flagrant autant dans les paysages ultradétaillés et les expressions faciales des personnages, désormais infiniment plus nuancées et complètes.

L’intégration des nouvelles technologies propres à la manette DualSense y est également pour beaucoup. Les gâchettes adaptatives sont mises à profit de belle manière avec une résistance variant selon le choix de l’arme maniée par le joueur.

Sinon, l’intrigue, elle, demeure intacte.

On replonge donc au tout début de l’aventure où Joel, un père dont la fille est décédée deux décennies plus tôt, doit protéger la jeune Ellie. Cette dernière pourrait très bien être la clé pour sauver l’humanité, décimée par une mystérieuse infection transformant les humains en créatures difformes et sanguinolentes.

D’un autre angle

Ce statu quo est particulièrement bienvenu, l’intrigue s’avérant le principal élément n’ayant pas pris la moindre ride. Au contraire, même. Car on voit ce récit d’un tout autre œil aujourd’hui, maintenant qu’on a traversé celui de The Last of Us Part II, au cours duquel on accompagnait une Ellie devenue adulte.

Seul petit bémol? Naughty Dog aurait pu profiter de ce nouveau portage pour améliorer quelques éléments qui clochaient dans le jeu original, à commencer par la mise à niveau des armes, toujours accompagnée d’interminables animations un peu bancales.

Mais voilà un menu détail qui n’est en rien venu teinter notre plaisir de renouer avec Ellie et Joel dans leur toute première aventure ensemble.