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L’Etat islamique se lance dans les NFT pour se financer

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Des analystes américains relèvent que l’Etat Islamique passerait par des plateformes de NFT pour diffuser ses messages et se financer. Les autorités américaines surveillent de près cette nouvelle stratégie de l’organisation terroriste.

Selon une information publiée par Le Washington Post, l’Etat islamique commence à investir les plateformes de NFT (non fongible token). L’objectif? Diffuser ses messages en échappant à toute tentative de traçage par les autorités, recruter, mais surtout se financer. Pour rappel, les NFT sont des certificats numériques de propriété, souvent associés à des œuvres d’art, à des fins spéculatives.

Apparition d’un NFT suspect

Un NFT intitulé “IS-NEWS #01”, portant l’emblème de l’État islamique a été aperçu sur au moins deux plateformes de NFT, dont Rarible. Une carte numérique faisant l’éloge de militants islamistes et d’une attaque contre une position des talibans en Afghanistan, a été diffusé le mois dernier. Il s’agit du premier NFT connu créé par un sympathisant terroriste, selon d’anciens hauts responsables du renseignement américain interrogés par le média américain.

D’après Mario Cosby, un ancien analyste du renseignement fédéral spécialisé dans la blockchain, deux autres NFT créés par le même utilisateur le même jour, le 26 août, présentent les caractéristiques de l’État islamique. Ils ne sont actuellement pas proposés à la vente, mais les analystes affirment que les groupes terroristes pourraient clairement financer leurs opérations grâce à la vente de NFT.

Capture du NFT IS NEWS #01, par le Washington Post, attribué à l'Etat Islamique
Capture du NFT IS NEWS #01, par le Washington Post, attribué à l’Etat Islamique © Capture Washington Post

Les régulateurs et les responsables de la sécurité nationale américaine ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité pour les terroristes d’exploiter les nouvelles technologies et les nouveaux marchés financiers, y compris les NFT.

Pour l’heure IS-NEWS #01 ne semble pas avoir été échangé, mais son existence sur la blockchain rend presque impossible pour le ministère de la Justice de le retirer d’Internet. En effet, un NFT est stocké sur une blockchain, une base de données de transactions organisée de manière à ne pas avoir recours à une autorité centrale. Les transactions sur les marchés NFT peuvent être faites sous pseudonyme, ce qui ajoute à la difficulté pour les autorités de les tracer. “Il n’y a pas vraiment de moyen de faire tomber ce NFT”, poursuit Mario Cosby.

“Qu’une question de temps”

“Ce n’était qu’une question de temps”, a déclaré au Washinton Post Yaya Fanusie, ancien analyste économique et antiterroriste de la Central Intelligence Agency, prédisant une généralisation de la pratique de la part de l’organisation terroriste.

“Jusqu’à présent, les autorités occidentales ont paralysé d’autres canaux financiers de l’Etat Islamique, notamment en fermant les sites web de collecte de fonds et de propagande. Les plateformes de réseaux sociaux sont également devenues plus réactives aux appels des législateurs à censurer les messages jugés contraires à leur code de conduite”, analyse le Washington Post.

Les responsables occidentaux craignent que les vestiges du groupe, tant en ligne que sur le terrain, ne favorisent un renouveau. Le retrait des États-Unis d’Afghanistan l’année dernière a donné l’occasion au groupe de faire un retour en force en reprenant des zones désormais tenues par leurs ennemis, les talibans.

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Written by Germain

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