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« Un plan Marshall est urgent pour endiguer les maladies chroniques »

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Si d’immenses progrès médicaux ont été réalisés depuis l’après-guerre, a contrario, notre mode de vie a fait le lit des maladies de civilisation qui submergent notre système de soins. Inactivité physique (sitting disease), pollutions, stress socioprofessionnel, addictions au tabac, à l’alcool, aux sucres, aux aliments ultratransformés et désormais aux écrans promeuvent clairement maladies cardio-vasculaires, obésité, diabète, anxiodépression, maladies respiratoires et cancers.

Convaincre nos citoyens d’abandonner ce mode de vie délétère est une mission impossible pour le corps médical dans un environnement toxique pourtant autorisé par nos gouvernements perméables aux lobbys industriels.

A l’aune de la « fin de l’abondance » [annoncée par Emmanuel Macron le 24 août], l’écologie pourrait être un fil conducteur pour réduire l’incidence de ces innombrables maladies.

Paresse extrême

L’utilisation au maximum des escaliers, la marche ou la bicyclette de préférence au recours aux ascenseurs, voitures, trottinettes ou bicyclettes à assistance électrique, de plus en plus lourdes et voraces en énergie, sont des activités par essence écoresponsables et bénéfiques pour Sapiens. Conduire en voiture les élèves jusqu’aux portes des établissements scolaires n’est malheureusement pas un service à leur rendre. Lorsque la distance entre le domicile et le lieu de travail est inférieure à 1 kilomètre, 42 % prennent leur voiture pour s’y rendre, témoignant de la paresse extrême permise par une énergie abondante et en fait pas assez coûteuse. La réduction du temps affalé dans un canapé très souvent devant des écrans et, pis, en grignotant est un objectif primordial, dès l’enfance, pour lutter contre l’obésité et le diabète, qui provoquent plusieurs millions de décès chaque année.

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Réduire drastiquement la consommation de boissons sucrées est également un objectif prioritaire. Nous consommons 27 litres de jus de fruits par personne et par an en France, la moyenne européenne étant de 23 litres. Des 55 milliards de kilos d’oranges produites essentiellement au Brésil, en Floride ou en Espagne, le jus est extrait, puis l’eau évaporée. Une fois concentré, le jus est congelé à – 18 °C, puis transporté par cargo puis par camions isothermes. Une fois sur place, le jus d’orange est à nouveau dilué. Pour obtenir un litre de jus, 24 litres d’eau sont consommés. Dans le pays d’importation, pasteurisation à 85 °C, conditionnement dans des bouteilles en plastique ou des cartons plastifiés, rarement dans des bouteilles en verre, suremballage, puis livraison pour garnir les rayons avant d’atterrir dans nos réfrigérateurs.

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Written by Milo

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