Germain
YouTube, Facebook ou encore Microsoft ont indiqué vouloir renforcer leur politique de modération des contenus faisant la promotion de la violence.
Plusieurs géants du numérique ont indiqué leur volonté de prendre des mesures pour mieux lutter contre la haine en ligne et l’extrémisme, à l’occasion d’un sommet de la Maison Blanche contre les actes de haine, le 15 septembre, indique Reuters.
YouTube a par exemple affirmé vouloir affiner sa politique de suppression des contenus extrémistes, notamment ceux qui glorifient les actes de violence, même si les personnes à l’origine de la vidéo ne sont reliées à une aucune organisation terroriste.
Les contenus faisant l’apologie de la haine sont déjà interdits, mais, comme le note Reuters, certaines vidéos liées à des milices ayant joué un rôle dans l’assaut du Capitole, en janvier 2021, n’ont jamais été supprimées malgré des signalements effectués sur la plateforme.
En outre, YouTube va proposer un guide à l’intention des plus jeunes afin de pouvoir repérer plus efficacement la désinformation et la manipulation.
Interroger la responsabilité
De son côté, l’entreprise Microsoft a annoncé le lancement d’une version moins coûteuse de ses systèmes d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique à destination des écoles et des petites entreprises, afin de les aider à détecter et prévenir la violence.
Facebook a, quant à lui, annoncé un partenariat avec des chercheurs de l’institut Middlebury, spécialisé sur le terrorisme, l’extrémisme et le contre-terrorisme.
La responsabilité des plateformes est régulièrement pointée du doigt lors de diffusion d’actes de violence en ligne. A plusieurs reprises, la diffusion d’actes violents en ligne leur a été reprochée, comme lors de l’assaut du Capitole en janvier 2021, ou encore lors des attentats de Buffalo, en mai 2022.
