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Le CNR climat et biodiversité va devoir prouver son utilité


Les ministres de la transition énergétique et de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher et Christophe Béchu, à la Recyclerie, à Paris, le 21 octobre 2022.

Il y avait la bannière plantée par la première ministre, « France nation verte », et son discours de la méthode pour « agir, mobiliser, accélérer » pour la transition écologique. Puis les discours de cinq ministres pour incarner et expliquer quelles seront les missions du Conseil national de la refondation (CNR) version « climat et biodiversité », lancé ce vendredi 21 octobre dans les locaux de La Recyclerie, dans le 18arrondissement de Paris.

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Le tout appuyé par quelques mots d’introduction de scientifiques et de personnalités de la société civile. Ce fut pour la centaine de personnes invitées, de la société civile, des syndicats, des associations, des organisations professionnelles, d’élus, etc., l’occasion de s’entendre rappeler quelques vérités sur l’urgence climatique et la crise de la biodiversité. Des constats et des chiffres connus, de quoi s’interroger sur l’intérêt de cette nouvelle structure sur la transition écologique. Car, de cette dernière, on a déjà beaucoup parlé lors du grand débat national, lancé en janvier 2019 par Emmanuel Macron, durant la convention citoyenne pour le climat (CCC), d’octobre 2019 à juin 2020, puis à l’occasion des débats parlementaires autour de la loi Climat et résilience du 22 août 2021. Sans oublier les apports réguliers du Haut Conseil pour le climat ou du conseil national de la transition écologique (CNTE).

« Construire du consensus »

Elisabeth Borne a d’abord expliqué qu’il fallait « identifier les leviers à activer », plaidant pour une France « plus verte et plus juste » et vantant « une nouvelle méthode d’action ». Pour y arriver, le travail du CNR reposera sur vingt-deux ateliers, reprenant les thèmes déjà identifiés par la CCC (se loger, se nourrir, travailler, produire, se déplacer, consommer) et des chantiers transversaux (fiscalité, sobriété, transition juste…). Si le calendrier est encore à préciser, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu, a affirmé que les travaux commenceraient à la mi-novembre. Une assemblée plénière du CNR est annoncée pour le mois de décembre. « Nous ne faisons pas ça pour amuser la galerie », affirmait le ministre en conclusion des deux heures d’échanges avec l’assemblée.

Il y aurait les mesures déjà décidées, dans les lois votées sur l’économie circulaire, l’énergie, le climat… pour lesquelles il faut s’assurer qu’elles soient bien appliquées, explique-t-on à Matignon. « Il y a les actions sur lesquelles les idées sont claires, comme celles pour les énergies renouvelables ou la rénovation urbaine, et celles sur lesquelles il faut trouver des modes d’action nouveaux, construire du consensus. »

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Written by Stephanie

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