in

Au Ghana, les employés de Twitter licenciés ne bénéficieront d’aucun avantage de départ



Les employés du bureau ghanéen du réseau social ont été presque tous licenciés, seulement quatre jours après l’ouverture officielle des bureaux physiques.

Depuis l’arrivée d’Elon Musk à la tête du réseau social Twitter, l’entreprise connaît l’une des plus grandes vagues de licenciements de son histoire. Près de la moitié des employés dans le monde sont concernés, dont certains ont été rappelés à peine quelques jours après leur départ forcé.

Dans la grande majorité des cas, les salariés ont été informés de leur départ par un simple email. Et tous ne semblent pas partir sur le même pied d’égalité. Les employés des bureaux ghanéens de Twitter, seul point d’ancrage sur le continent africain, ont quasiment tous été remerciés le 4 novembre, sans bénéficier d’aucun avantage, contrairement à leurs pairs américains, relate la chaîne CNN ce 9 novembre. Selon les informations de la chaîne, une seule personne aurait conservé son emploi.

“CNN a obtenu le message de licenciement envoyé au seul bureau Twitter du continent africain, à Accra [Ghana, NDLR]. Il leur a été envoyé par mail, mais ne mentionne aucun de leur nom. Contrairement aux Etats-Unis, aucune indemnité ni aide au départ n’est proposée”, dévoile la chaîne.

Visiblement moins long que celui envoyé aux employés américains, ce mail indique sobrement une “réorganisation des opérations en conséquence d’un besoin de réduction des coûts”. Auprès de CNN, un employé témoigne anonymement de la brutalité du dispositif, qu’il juge “insultant”.

Une mesure d’autant plus brusque que les bureaux “physiques” viennent d’être inaugurés à Accra, seulement quatre jours avant les licenciements. L’annonce de la création de ces locaux avait été faite en avril 2021, date depuis laquelle les employés travaillaient à distance.

What do you think?

Written by Germain

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

le ministre de la Santé déclenche le plan ORSAN au niveau national

« Stigmatiser la psychiatrie, c’est vous voler le choix d’accéder aux soins »